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VIDÉO – Tirs de missiles en Crimée : images de panique sur une plage

Plusieurs missiles ont été tirés vers la Crimée.
Moscou accuse Washington d’avoir fourni des missiles Atacms pour cette offensive.
Une vidéo diffusée matinale sur TF1 montre la panique sur une plage lors de l’attaque.

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Plus de deux ans de guerre en Ukraine

Il s’agit d’une courte vidéo amateur, filmée lors de fusillades en direction de la Crimée ce dimanche 23 juin. Sur une plage ensoleillée, des baigneurs récupèrent rapidement leurs affaires et s’enfuient, dont l’auteur de la vidéo. Selon l’armée russe, cinq missiles ATACMS ont été tirés dimanche par les forces ukrainiennes et quatre auraient été détruits en vol près de la ville portuaire de Sébastopol. Les débris des missiles interceptés sont tombés sur la côte, selon le gouverneur local, qui a indiqué que quatre personnes ont été tuées, dont deux enfants, et 150 autres blessées.

missiles américains

La Russie a menacé les États-Unis de représailles au lendemain de ces tirs ukrainiens, les accusant de « tuer des enfants russes ». Pour le Kremlin, il s’agit de missiles américains à longue portée ATACMS, utilisés par les forces de Kiev, qui nécessiteraient des spécialistes, des technologies et des données dont Kiev ne dispose pas. L’Occident a récemment commencé à autoriser Kiev à utiliser certaines de ses armes pour frapper des sites militaires sur le territoire russe utilisés pour bombarder l’Ukraine. Vladimir Poutine avait menacé ce mois-ci de livrer des armes équivalentes aux ennemis de l’Occident, afin qu’ils puissent attaquer leurs intérêts dans d’autres régions du monde.

  • La ville d'Odessa touchée par les attaques russes.

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Le cas de la Crimée est particulier. Annexée par la Russie en 2014, la « République autonome de Crimée » est toujours considérée comme ukrainienne, par Kiev, comme par la quasi-totalité des États membres de l’ONU, à l’exception de onze d’entre eux. Il ne s’agit donc pas de frappes sur le sol russe, au sens du droit international.

Le Département d’État américain a également rappelé avoir fourni « des armes à l’Ukraine afin qu’elle puisse défendre son territoire souverain contre une agression armée, y compris en Crimée qui, bien entendu, fait partie de l’Ukraine »par l’intermédiaire de son porte-parole, Matthew Miller, qui a soutenu que le « La Russie pourrait mettre fin à cette guerre aujourd’hui ». A Washington, le Pentagone s’est contenté de dire que l’Ukraine « prend ses propres décisions ».

Kiev n’a ni confirmé ni infirmé les allégations de Moscou, a rappelé le conseiller à la présidence, Mikhaïlo Podoliak, rappelant que selon les Ukrainiens, « La Crimée est un vaste camp militaire (russe) et un entrepôt avec des centaines de cibles militaires directes ».


Frédéric SENNEVILLE

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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