VIDÉO – Saint-Étienne : le candidat aux européennes Raphaël Glucksmann exfiltré de la manifestation du 1er-Mai

Raphaël Glucksmann a quitté précipitamment les cortèges de la manifestation du 1er-Mai à Saint-Étienne, dans la Loire, mercredi matin. Le candidat PS-Place publique aux élections européennes a été accueilli un peu plus tôt avec des slogans « Glucksmann perds-toi Sainté n’est pas à toi» scandaient notamment les étudiants de l’OSE-CGT. Certains manifestants portaient des drapeaux palestiniens. Des œufs remplis de peinture ont été lancés sur Raphaël Glucksmann qui a dû être exfiltré de la manifestation.

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« Ils ont décidé de faire une campagne qui a tout électrisé »

Interrogé sur l’origine des manifestants qui l’ont poursuivi, Raphaël Glucksmann se montre prudent : «Nous verrons de qui il s’agit. Ce qui est sûr c’est qu’il y avait des drapeaux de partis politiques, des drapeaux de la Révolution Permanente et de la France Insoumise. C’est leur conception du débat démocratique. Ce n’est pas le nôtre. Nous combattons les démocrates, les démocrates jusqu’à la moelle. Et nous excluons a priori toute violence physique et verbale de l’affrontement politique qui fait vivre la démocratie. Ils ont décidé de mener une campagne qui a tout électrisé. Ils ont décidé que, alors que nous avons 40 % d’extrême droite, 80 % de leurs tweets de la France Insoumise sont dédié à Raphaël Glucksmann, et à la liste Socialiste-Place Publique. Ils ont choisi leur adversaire. Nous, notre adversaire c’est Jordan Bardella et la montée de l’extrême droite« .

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« Je suis dégoûté, j’ai honte de ma ville »

« Il y a eu un manquement de la préfecture à assurer la sécurité de notre candidat » dénonce Johann Cesa, le premier secrétaire du PS dans la Loire. « Cela ne nous empêchera pas de faire campagne pour être le plus haut possible le 9 juin. »

« Je suis dégoûté, j’ai honte de ma ville » explique un manifestant, arborant des autocollants CGT, qui vient soutenir Raphaël Glucksman et les militants socialistes, ébranlé d’avoir été « licencié » du cortège de Saint-Etienne par « quelques radicaux ».