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« Il faut pédaler pour que le film soit diffusé, je trouvais que c’était une drôle d’idée ! » explique Valérie Donzelli, comédienne et réalisatrice honorée par le festival d’Angoulême et avec qui Brut a tenté l’expérience.
Au festival d’Angoulême, Valérie Donzelli a eu l’occasion de tester une projection de son film « Notre Dame » dans un dispositif écologique et participatif appelé « ciné-vélo ». « Il faut pédaler pour que le film soit diffusé. On prend ainsi conscience de la consommation d’une projection », elle décrit. Valérie Donzelli, qui effectue tous ses déplacements quotidiens à vélo depuis longtemps, a trouvé l’idée amusante. « J’ai trouvé que c’était une idée amusante », « C’est une expérience très enrichissante », a-t-elle déclaré en pédalant pour commencer la projection. Le fait que son film aborde également le thème du cyclisme a rendu l’expérience encore plus pertinente pour la réalisatrice.
Le festival d’Angoulême a décidé de mettre en lumière cette année le travail de Valérie Donzelli. « Se concentrer sur un réalisateur revient à montrer des films beaucoup plus anciens », « Cela permet aussi d’attirer un public jeune, très présent au festival, et de l’inciter à aller au cinéma malgré les nouveaux modes de diffusion. Le directeur, qui a vu naître le festival il y a 14 ans, se réjouit de le voir grandir et devenir un rendez-vous incontournable. « J’ai vu ce qu’en ont fait Dominique Besnehard et Marie-France Brière, c’est-à-dire un festival où tout le monde a envie de venir maintenant », elle a dit.
Enfin, l’actrice et réalisatrice insiste sur l’importance de rester insubmersible face aux critiques, citant l’exemple du Festival de Cannes où « La critique est dure et c’est soit ça passe, soit ça casse. » « Il faut continuer et dessiner ce qu’il y a à dessiner. Il faut finir son dessin. » elle conclut sagement.
Grb2