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VIDÉO. « On mange notre pain blanc » : avec les voies olympiques, la revanche des taxis parisiens

Depuis son apparition la semaine dernière sur le périphérique, la Voie Olympique a sûrement agacé certains Parisiens. Les taxis, eux, sont ravis. Contrairement aux VTC, ils sont autorisés à l’emprunter, et peuvent même entrer dans les zones rouges ou grises. Une manière pour les taxis parisiens de prendre leur revanche sur la rude concurrence des VTC, à laquelle ils font face depuis une dizaine d’années. « C’est une très bonne initiative, c’est vraiment bien fait, se réjouit David, chauffeur de taxi depuis six ans. Cela permet de diviser par deux notre temps de trajet depuis les aéroports, qui était nécessaire pour transporter quinze millions de personnes. »

En empruntant cette fameuse voie « Paris 2024 » du périphérique, qu’un autre véhicule non autorisé n’hésite pas à emprunter sous nos yeux, on arrive Porte d’Auteuil en 20 minutes depuis la gare de Lyon, contre une quarantaine de minutes habituellement. Un gain de temps… qui n’efface pas totalement le contexte actuel : « On ne s’attendait pas à avoir si peu de touristes avant les Jeux », confie David, revenu spécialement de vacances pour accueillir les premiers voyageurs. Contre dix déplacements par jour habituellement, il n’en effectue actuellement que deux à trois quotidiennement. « Et comme, d’habitude, nos clients sont des Parisiens, des employés de bureau, on se retrouve sans rien, et avec tous les taxis en même temps. C’est la douche froide ». Loin des attentes de gros profits exprimées par certaines entreprises, David espère surtout que les Jeux lui permettront de « payer le prix ».

Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
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