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Aux Jeux paralympiques de Paris 2024, Arnaud Assoumani a un objectif : décrocher une sixième médaille paralympique. Avant cela, le spécialiste français du saut en longueur et du triple saut se donne tous les moyens nécessaires à l’entraînement.
« Chaque jour, j’ai une routine en termes de mobilité, d’étirements, d’échauffement », explique Arnaud Assoumani, athlète français. Des capteurs équipés d’accéléromètres et de gyroscopes lui permettent de suivre des données telles que sa vitesse, sa hauteur de saut et sa puissance. « En fait, cela nous permet de suivre certains critères, certaines caractéristiques au quotidien, et ensuite nous pouvons faire des tests aussi », il précise.
Pour ces tests, Arnaud Assoumani s’est entouré d’une équipe pluridisciplinaire du CREPS de Montpellier, composée d’orthésistes et d’ingénieurs. Johanna Harel, orthésiste, indique : « On va commencer sans qu’il le sache, avec la prothèse la plus lourde et on va descendre jusqu’à la prothèse la plus légère. Et de fait, c’est lui qui verra, par rapport à son ressenti et par rapport aux paramètres que l’on établira, laquelle est la plus efficace. » L’objectif lors de ces séances d’entraînement est d’optimiser la prothèse d’Arnaud Assoumani pour ses sauts.