Sur le périphérique parisien, c’était un peu comme le coup d’envoi des Jeux olympiques. Depuis lundi matin, les automobilistes ne peuvent plus emprunter la voie de gauche, entre la porte de Vanves et la porte de Bercy (par le nord), désormais réservée aux Jeux olympiques. Seuls les véhicules accrédités, les taxis, les transports en commun, les véhicules de sécurité et de secours sont autorisés à l’emprunter.
En cas de contravention, l’amende est de 135 euros. Lundi matin, pour la première journée, la nouvelle règle semblait globalement respectée. Globalement. « On sent que les gens hésitent, raconte Mohamed, qui se déplace en scooter. Ils y vont quand même mais ils changent de voix quand le radar est proche… ». Jean-Charles, artisan, a assisté en direct à la verbalisation. « Les policiers ont envoyé les motards, ils ont arrêté une voiture sur la voie de gauche ! »
L’autre conséquence a été la circulation, particulièrement dense en plein mois de juillet. A 8 heures, le panneau à l’entrée du périphérique indiquait 58 minutes entre la Porte de Pantin et la Porte Maillot… « C’est impraticable, explique Isabelle. D’habitude, c’est long et pénible, mais cette fois, c’est encore plus long et pénible. »
Jean-Charles, artisan, est plus compréhensif : « Il faut que les gens puissent se déplacer d’un site (olympique) à un autre, c’est normal. Comment faire autrement ? » Denis se réjouit. Chauffeur de taxi, il a vu ses temps de trajet considérablement réduits. « Paris va être à l’honneur, il faut tout faire pour que ça se passe bien. »
Le périphérique n’est pas le seul itinéraire concerné, puisque des tronçons des autoroutes A1, A4, A12 et A13 sont également concernés.