VIDÉO – Inondations au Brésil : un bilan terrible et des eaux qui continuent de monter

Au Brésil, le bilan des inondations continue de s’alourdir.

Au total, 59 personnes sont mortes et 74 autres sont toujours portées disparues.

Des phénomènes d’une ampleur sans précédent dans cet État du sud du pays, le Rio Grande do Sul.

Chaque seconde compte pour tenter de sauver des vies. A l’aide d’une simple brique, des soldats percent le toit d’une maison entourée d’eau pour en extraire un nourrisson. Ce dernier a été immédiatement embarqué dans un hélicoptère avec sa mère. Des sauvetages spectaculaires qui se répètent dans une région dévastée située à 1500 km au sud de Rio. Partout, les routes et les ponts ont cédé sous la pression des eaux, beaucoup trop fortes. Près de 320 localités sont touchées, et certaines sont complètement isolées.

Les habitants utilisent tous les moyens pour tenter d’évacuer. Greta Bittencourt, qui vit à Porto Alegre, détaille la situation : « Au moment du sauvetage, nous éprouvons un sentiment de soulagement. Mais c’est terrifiant, parce qu’on a vu l’eau monter de façon folle, à grande vitesse. ». Un bénévole ajoute : « Les choses sont très compliquées pour nous aujourd’hui. Nous aidons qui nous pouvons ».

Nous n’avons pas d’endroit où dormir, rien à manger, nous n’avons rien

Habitant touché par les inondations

La ville de Porto Alegre, qui compte 1,4 million d’habitants, est désormais complètement inondée. Selon la municipalité, la rivière Guaiba qui traverse la ville a atteint le niveau record de 5,09 mètres, bien au-delà du pic historique de 4,76 mètres enregistré en 1941. Des centaines de milliers de personnes doivent quitter leurs maisons, sans savoir où aller. « J’ai besoin de beaucoup d’aide. Nous n’avons pas d’endroit où dormir, rien à manger, nous n’avons rien », témoigne un habitant de la ville. Un autre dit : « Mon beau-père a disparu et d’autres personnes n’ont pas pu être secourues ».

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Dans cette région agricole, les secours se lancent dans une course contre la montre. De nouvelles précipitations sont attendues dans les heures à venir, faisant craindre que des glissements de terrain n’aggravent la catastrophe.