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VIDÉO. Guerre en Ukraine – « Mariana a perdu du poids, ses cheveux ont commencé à tomber » : arrêtée par les Russes lors d’une évacuation de civils, une policière libérée après deux ans de détention

Mariana Checheliuk, policière âgée de 22 ans au moment des faits, a été séparée de sa sœur par les forces russes et transférée au centre de détention provisoire de Donetsk, avant de rejoindre un camp de prisonniers de guerre à Olenivka, puis les prisons de Taganrog. . et Marioupol.

Elle a passé près de deux ans dans les prisons russes. Mariana Checheliuk, une policière de 24 ans, a été libérée par la Russie lors d’un énième échange de prisonniers entre Kiev et Moscou, a annoncé vendredi Yuliia Pryimak, chef du Centre régional central du Quartier général de coordination pour le traitement des prisonniers de guerre. , le 31 mai, sur son compte Instagram.

Outre la jeune femme, 74 autres personnes ont pu retrouver la liberté.

Aujourd’hui, lors de l’échange de prisonniers de guerre, l’enquêtrice de Marioupol, Mariana Checheliuk, a été renvoyée en Ukraine, au Quartier général de coordination pour le traitement des prisonniers de guerre.

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– BLYSKAVKA (@blyskavka_ua) 31 mai 2024

Un moment qui a été largement relayé par la presse ukrainienne qui est notamment revenue sur l’histoire de cette policière.

Tout a commencé il y a deux ans. Mariana Checheliuk avait alors 22 ans. Elle et sa sœur, pour échapper aux bombardements de l’armée russe, se cachent entre les murs de l’aciérie Azovstal qui est finalement évacuée. Et c’est précisément lors de cette évacuation, alors que les soldats russes découvrent son métier, qu’elle est arrêtée.

La jeune policière était alors « emmené au centre de détention provisoire de Donetsk » Alors « détenu dans un camp de prisonniers de guerre à Olenivka, puis dans les prisons de Taganrog et Marioupol », détaillent nos confrères.

Finalement, après deux ans de détention, elle a été libérée. « Mariana a perdu beaucoup de poids, son système immunitaire s’est affaibli, ses cheveux ont commencé à tomber et ses règles ont disparu »a confié la mère de la jeune femme qui a pu appeler sa fille à sa sortie.

Le policier aurait également développé des maladies respiratoires et un mal de gorge qui se seraient transformés en bronchite.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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