Le président russe Vladimir Poutine a supervisé le défilé militaire du 9 mai sur la Place Rouge de Moscou, pièce maîtresse du discours du Kremlin vantant la puissance du pays.
Une équipe de TF1 s’est rendue sur place.
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Plus de deux ans de guerre en Ukraine
Balayée par le vent et la neige, ce jeudi 9 mai au matin, la Place Rouge était scrutée pour son défilé annuel qui célèbre la victoire des Soviétiques sur l’Allemagne nazie. Une cérémonie supervisée par Vladimir Poutine. Pour la deuxième fois en quatre jours, le président russe a mis en garde l’Occident.
« La Russie fera tout pour empêcher un conflit mondial, mais nous ne permettrons à personne de nous menacer. Nos forces (nucléaire, ndlr) les stratégiques sont toujours en alerte », a-t-il déclaré lors de son discours. Puis il a réaffirmé que la Russie connaissait une « temps dur ». « Le destin de la patrie et son avenir dépendent de chacun de nous »dit-il en saluant le « héros » qui combattent pour Moscou sur le front.
Plus de 9 000 militaires lors du défilé
Pour étayer ses propos, les forces stratégiques russes ont été mises en valeur sur la Place Rouge. Plus de 9 000 militaires, selon les médias russes, des véhicules blindés, des lanceurs de missiles et des avions de combat y ont participé, mais « pas de chars modernes, tout le matériel lourd de l’armée russe est consacré à la guerre en Ukraine »précise notre envoyé spécial Jérôme Garro dans le reportage ci-dessus.
Un seul type de char était présent, un char soviétique traditionnel et antique fabriqué dans les années 1940. Depuis deux ans, Vladimir Poutine fait un parallèle entre la Seconde Guerre mondiale et la guerre en Ukraine, présentant sans cesse la Russie comme le pays attaqué par l’Occident. Les États-Unis, le Royaume-Uni et la France sont les nations les plus ciblées par le discours russe.
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« C’est douloureux de voir que la France n’est plus notre amie… » déplore un Russe présent dans le public, interrogé par TF1. « Tout s’arrangera. Ceux qui combattent au front défileront bientôt ici, sur la Place Rouge », réagit un autre spectateur. Seuls huit chefs d’État étrangers étaient présents dans les tribunes, la plupart représentant des pays de l’ancien bloc soviétique.