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Symbole de la menace qui pèse sur de nombreuses mers, la mer d’Aral, située entre le Kazakhstan et l’Ouzbékistan, s’est quasiment asséchée en soixante ans. Un phénomène inquiétant.
Il faut imaginer que la mer était là. Plus de dix mètres d’eau recouvraient les vastes étendues de la mer d’Aral, entre le Kazakhstan au nord et l’Ouzbékistan au sud. Dans une ancienne petite ville portuaire, un ancien pêcheur de 85 ans se souvient de la mer d’Aral : « Il n’y a pas un endroit où je ne sois pas allé sur cette mer »assure-t-il, photos à l’appui.
Dans les années 1950, les filets de pêche de la mer d’Aral remontaient 40 000 tonnes de poisson en une seule saison. La mer d’Aral n’est alimentée que par deux fleuves : du côté ouzbek, l’eau provient des glaciers du Pamir. L’Amou-Daria serpente à travers l’Asie centrale avant de se jeter dans la mer d’Aral.
Depuis les années 1960, ces eaux sont détournées par les Soviétiques pour alimenter la culture du coton. Aujourd’hui encore, toute la croissance économique dépend de cette eau. En soixante ans, la mer d’Aral a perdu 90 % de son volume.
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