Des voyageurs faisant escale sur une île au large de l’Afrique n’ont pas pu remonter sur leur bateau.
Le commandant leur a refusé l’accès en raison de leur arrivée tardive à l’heure du rendez-vous.
Parmi les personnes refoulées figuraient une femme enceinte, un paraplégique et un patient cardiaque…
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Problèmes de vacances
Du rêve au cauchemar, il n’y a parfois qu’un pas. Ou une heure. Initialement, pour les huit personnes impliquées, six Américains et deux Australiens, il s’agissait de longer les côtes africaines à bord du paquebot Norwegian Dawn, depuis Cape Town, en Afrique du Sud, jusqu’à Barcelone, du 20 mars au 10 avril. Mais leur voyage a été brutalement interrompu le 27, avec une escale sur l’île de Sao Tomé et Principe, au large du Gabon, que nos huit croisiéristes se sont engagés à visiter en dehors du programme officiel. Mais ils sont revenus au quai avec une heure de retard par rapport à l’heure prévue. Et le capitaine a levé l’ancre sans eux, les laissant bloqués là sans argent, bagages et médicaments.
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Parmi eux, une femme enceinte, un paraplégique et un autre souffrant de problèmes cardiaques… Ainsi que Jill et Jules Campbell, un couple américain, les seuls à avoir une carte bancaire sur eux, qui ont donc payé tous les frais d’hébergement des retardataires et nourriture sur place. Pour la modique somme de 5 000 dollars (environ 4 600 euros). Ce qui rend le manque de ponctualité coûteux. Mais l’entreprise, directement dans ses bottes, s’est contentée de répondre, par voie de communiqué, que « Bien qu’il s’agisse d’une situation malheureuse, les invités ont la responsabilité de s’assurer de revenir à l’heure publiée, qui est largement communiquée via l’interphone et affichée juste avant de quitter le navire. « .
Le groupe, sans document de voyage ni certificat de vaccination (obligatoires un peu partout en Afrique), a alors tenté de rejoindre le paquebot, après un voyage de quinze heures et six pays traversés (au cours duquel la personne cardiaque est tombée malade faute de de médicaments), le 31 mars au port de Banjul, en Gambie… Malheureusement, le bateau n’a pas pu y accoster en raison de la marée basse. Aux dernières nouvelles, ils espèrent désormais y parvenir à Dakar, au Sénégal. Mais ils ne sont plus tout à fait sûrs de vouloir réintégrer le bateau. « Après ce que nous avons vu, nous sommes certains qu’il existe un ensemble de règles que l’entreprise a suivies, mais de manière trop rigide »» ont euphémisé les Campbell sur NBC.