Julien, paysagiste toulousain, a eu une mauvaise surprise en ouvrant une canette achetée quelques minutes plus tôt chez Aldi à Labarthe-sur-Lèze. Il a trouvé des asticots vivants au milieu de sa salade de thon.
« J’ai ressenti du dégoût, puis la peur d’être malade, confie Julien. Ce paysagiste est sous le choc après avoir découvert des asticots vivants dans une assiette achetée chez Aldi, près de Toulouse. « J’espère que les enfants et les personnes vulnérables n’ont pas ingéré le même repas. »
Son histoire commence le mardi 15 octobre. Ce jour-là, cet homme et un de ses collègues prenaient une pause déjeuner. Faute de temps, ils décident d’aller se restaurer au magasin Aldi de Labarthe-sur-Lèze, au sud de Toulouse.
Un produit de la marque Les Doris
Le duo se laisse convaincre par une « salade de thon américaine ». Un produit de la marque Les Doris, en conserve et vendu à moins de 2 €. Nous sommes ensuite partis déjeuner bien au chaud, sans nous douter de ce que nous allions découvrir. Après avoir mangé une ou deux bouchées de salade, Julien sentit un goût de fermentation. « Mon œil a alors été attiré par un mouvement suspect au fond de la canette », se souvient-il, toujours écoeuré.
Sous ses yeux, deux petits asticots blancs déambulent entre les grains de maïs, le thon et la tomate. « J’ai dû en avaler », imagine ce Toulousain. Très vite, le paysagiste et son collègue arrêtent leur repas et retournent chez Aldi. « Ils voulaient me rembourser, mais ce n’est pas le problème. A priori, personne ne sait si c’était juste dans mon entreprise ou dans d’autres. C’est inquiétant », juge-t-il.
En quittant Aldi, Julien compose immédiatement le numéro d’urgence. « J’avais peur d’être malade, j’avais besoin d’explications sur la marche à suivre. Je me suis souvenu de cas récents de botulisme, ça faisait paniquer », témoigne-t-il.
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Ces boîtes sont toujours en vente chez Aldi
Les médecins du Samu lui ont conseillé de surveiller l’apparition de tout symptôme inquiétant avant de se rendre aux urgences. Mais heureusement, cet homme n’était pas malade. « Je me demande comment ces asticots ont pu survivre dans une boîte scellée. Peut-être qu’il y a eu une fuite d’air à un moment donné », imagine Julien.
Trois jours après les faits, ce vendredi, La Dépêche du Midi s’est rendue dans cette entreprise. Et le produit est toujours en vente dans les rayons.
Sur demande, la direction s’assure d’avoir transmis l’information à ses équipes dédiées aux contrôles qualité. « Des contrôles sont en cours depuis mardi pour savoir s’il s’agit d’un acte isolé ou s’il concerne davantage de canettes. Cette marque de thon est celle de la marque Aldi, les contrôles seront très rapides », promet un porte-parole des magasins allemands. À ce stade, ils n’ont pas supprimé le produit. « Tant que nous n’aurons pas la certitude que cette contamination soit généralisée, retirer la marchandise de nos 1.300 magasins serait prématuré », explique la communication du supermarché.