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Atteinte d’anorexie, Alice Develey a été internée à 14 ans dans un hôpital psychiatrique, parfois attachée à un matelas. Un traumatisme dont elle parle dans son premier roman « Tombée du ciel » paru aux éditions de l’Iconoclaste.
Alice Develey raconte son expérience traumatisante d’être hospitalisée à l’âge de 14 ans pour anorexie dans son premier roman « Tombée du ciel ». « Ils me demandent de m’asseoir sur une chaise. Je vois des infirmières arriver avec cet énorme ver de terre et elles me disent : on va te l’enfoncer dans le nez », « Elle dit, en faisant référence à l’insertion d’une sonde nasogastrique. Malgré ses protestations, elle est immobilisée de force pour subir ce traitement invasif. « Votre corps ne vous appartient plus. Vous avez autant de droits qu’une chaise, un coussin ou un chien. » elle se lamente.
Après cette première hospitalisation en pédiatrie, Alice Develey a été transférée au service de pédopsychiatrie où elle a subi d’autres traitements. « révoltant », comme être attaché à un matelas pendant des heures. « Vous regardez le plafond et vous n’entendez rien. C’est le vide le plus vide du monde. » Elle décrit cette expérience traumatisante qui l’a profondément marquée, au point qu’elle déclare : « Je n’ai pas quitté cet hôpital. Je crois que j’y suis encore. »
Lorsqu’on lui demande si son expérience a été exceptionnelle ou non, Alice Develey répond que c’est le cas. « une norme » En France. « Aujourd’hui, par rapport à ce que je disais il y a plus de 10 ans, il y a encore moins de ressources allouées aux hôpitaux, donc c’est sûrement pire », se lamente-t-elle. Selon elle, le manque criant de ressources force de nombreux médecins bien intentionnés à devenir « agresseurs » malgré eux.
En parlant aux personnes souffrant d’anorexie, Alice Develey veut leur dire qu’elles « ne sont pas seuls » et cette souffrance est « ce qui est le plus partagé au monde ». Elle les croit quand ils disent ça « C’est difficile, insupportable » et qu’ils n’y arriveront jamais.
Mais elle souhaite surtout leur transmettre un message d’espoir : « Il y aura un jour, je ne sais pas quand ce jour viendra, mais ils s’en sortiront. Et la vie ne sera peut-être pas facile tous les jours, elle ne sera peut-être pas merveilleuse, mais elle vaudra la peine d’être vécue. »
Grb2
Par ND Publié il y a 1 heure, Mis à jour Il y a 9 minutes " data-script="https://static.lefigaro.fr/widget-video/short-ttl/video/index.js" > Heureusement,…
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