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VIDÉO – Airbus a décollé son Racer, un prototype d’hélicoptère volant à plus de 400 km/h

L’aéroport de Marignane de Marseille a été le témoin privilégié d’un petit événement, qui s’est déroulé sur son tarmac le 25 avril. Sorti des hangars d’Airbus Helicopters, le démonstrateur Racer a pris son premier envol, pour un test d’une trentaine de minutes dans le ciel de Bouches-du-Rhône.

Présenté en 2017 au Salon du Bourget, l’engin n’a rien à voir avec un hélicoptère traditionnel. Par sa silhouette, sans rotor de queue mais avec des hélices décalées de chaque côté du fuselage et dirigées vers l’arrière de l’avion. Mais ce sont surtout ses performances qui le placent dans une catégorie à part puisqu’il est capable de voler à plus de 400 km/h, soit 1,5 à 2 fois plus vite qu’un hélicoptère classique.

Issu d’un programme européen impliquant treize pays, le Racer est un dérivé direct du démonstrateur X3, dévoilé en 2010 et qui a atteint 472 km/h en 2013. Airbus est en effet convaincu qu’il existe un marché pour les hélicoptères très rapides, employés pour des missions. comme le transport médical d’urgence ou les opérations de recherche et de sauvetage.

Économes en carburant

Restait un obstacle à lever : la consommation de carburant, qui rendait le vol à grande vitesse bien plus coûteux qu’avec un avion traditionnel. Et c’est là que le nouveau prototype devrait changer la donne.

« Le but du Racer n’est pas d’aller le plus vite possible, mais d’offrir des capacités opérationnelles renforcées au juste prix pour des missions où la vitesse peut vraiment être un atout », a déclaré Julien Guitton, patron du Racer, dans un communiqué. projet chez Airbus. (…) Accélérer à tout prix sans tenir compte de l’impact économique et environnemental n’intéresse personne. »

Le Racer promet ainsi une consommation de carburant inférieure de 15 % à celle d’un avion classique à une vitesse de croisière près de 40 % supérieure. Une sobriété rendue possible notamment par un fuselage plus léger en matériaux composites et un moteur moins exigeant fourni par Safran. Le gain pourrait même atteindre 30 % grâce à un mode de vol hybride proposé par l’équipementier aéronautique.

Avec ces nouveaux arguments, Airbus espère démontrer qu’il y a bel et bien un avenir pour les hélicoptères ultra-rapides.

FM

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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