Vidéo. Affaire Jegou-Auradou – Images de l’entretien entre Arlettaz et la plaignante dans l’ascenseur
Le média argentin Mendoza Post a révélé sur son compte X (ex-Twitter) les images de vidéosurveillance de l’ascenseur de l’hôtel Diplomatico de Mendoza. C’est dans cet établissement que les faits de « viol collectif aggravé » auraient eu lieu. Juste après ces faits présumés, la plaignante a rencontré Patrick Arlettaz dans l’ascenseur.
Il est 8:43 et 45 secondes, ce dimanche 7 juillet, lorsque la plaignante quitte la chambre 603 occupée par Oscar Jegou et Hugo Auradou et entre dans l’ascenseur de l’hôtel Diplomatico de Mendoza. Elle se coiffe, au fur et à mesure de son entrée. Selon ses déclarations devant le tribunal, la femme de 39 ans venait d’être violée par les deux joueurs du XV de France. Le Mendoza Post, un média argentin, a révélé sur son compte X (ex-Twitter) les images de vidéosurveillance de l’ascenseur. La plaignante descend quelques étages, et rencontre Patrick Arlettaz, l’entraîneur des trois-quarts des Bleus. Selon les images révélées par le Mendoza Post, ils passent 25 secondes ensemble dans l’ascenseur.
Arlettaz « n’a rien vu d’étrange »
#Vidéo Le moment où Patrick Arlettaz, le manager de l’équipe de France de rugby, apparaît dans l’ascenseur avec la femme qui dénonce les joueurs Hugo Auradou et Oscar Jégou pour délit d’abus sexuel. pic.twitter.com/PgnQdugsC2
– Poste de Mendoza (@MendozaPost) 16 août 2024
Lors de son audition par la justice argentine, Arlettaz a déclaré qu’il n’avait « rien vu d’étrange » dans le comportement du plaignant dans ce court laps de temps. Cette vidéo de l’ascenseur a été étudiée par la justice argentine, tandis qu’Oscar Jegou et Hugo Auradou ont été libérés le 12 août, notamment à cause des « zones grises » entourant le fichierToujours accusés de « viol collectif aggravé » lors de cette fameuse soirée où ils ont célébré la victoire du XV de France face à l’Argentine, les deux joueurs ne peuvent quitter le territoire argentin. L’examen psychologique de la plaignante sera déterminant pour la suite du dossier, alors que Rafaël Cuneo Libarona, l’avocat des joueurs français, compte demander un non-lieu devant la justice en début de semaine prochaine.
