VIDÉO. À Toulouse, le nageur Léon Marchand suscite des vocations

Selon Michel Coloma, le directeur général des Dolphins du TOEC, le club a connu « un grand effet » suite aux performances de Léon Marchand aux Jeux Olympiques. « Au début, on ne s’en est pas vraiment rendu compte, mais ensuite, au fil du temps, on s’est rendu compte que plus ça avançait, plus les demandes d’inscriptions étaient importantes, surtout au mois d’août », explique-t-il. Les secrétaires étaient débordées par le nombre d’appels pour s’inscrire.

Paul, un nageur débutant, mentionne : « J’ai commencé la natation en regardant un peu avant les JO, mais c’est avec les JO que ça m’est vraiment venu à l’esprit. » Son père, Philippe, ajoute que « le déclic, ce sont les JO avec Léon Marchand. »

Au-delà de l’aspect performance, Alix Achte, éducatrice dauphins du TOEC, souligne l’importance de savoir nager : « C’est vraiment important, car il y a beaucoup de noyades en France chaque année. Au-delà de l’aspect performance, c’est une question de survie en quelque sorte, de savoir nager un minimum et de savoir faire attention, d’être à l’aise dans l’eau. »

Elle ajoute qu’il est « super satisfaisant à voir » les débutants progressent et surmontent leur peur de l’eau au cours de l’année de formation.

Aurélie, maman d’un nageur des Dauphins du TOEC, souligne « esprit de famille » du club. « Nous vivons, c’est tout, à travers les Dolphins du TOEC. Nous voulons que ce soit le cas. Nous sommes vraiment très heureux. »

Elle fait un parallèle avec le Stade Toulousain, club de rugby emblématique de la région : « Cela fait partie de notre culture dans le Sud-Ouest, dès que les enfants voient des Antoine Dupont, des joueurs de l’équipe première, ça leur donne des ailes, ils ont envie de continuer. C’est aussi ça qui donne envie à nos enfants de progresser. »

Même si tous les nouveaux venus ne deviendront pas des champions comme Léon Marchand, l’important est « qu’ils aiment nager », conclut Aurélie.