Depuis la leçon apprise lors de la finale de la Ligue des nations face à l’Espagne, l’équipe de France a remporté ses trois derniers matches, dont celui de vendredi face aux champions d’Europe en titre.
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L’équipe de France a inscrit un deuxième grand nom d’affilée sur son palmarès, vendredi 31 mai. Après leur courte victoire en Suède (1-0), les Bleus ont réussi à renverser les Anglais chez eux à Newcastle (2-1). . Des succès, auxquels il faut ajouter celui acquis contre l’Irlande (1-0), qui témoignent de la belle dynamique française.
Si comme souvent tout n’a pas été parfait lors du match contre l’Angleterre, les Français ont réussi à s’imposer pour la première fois face à une équipe classée dans le top 3 du classement Fifa en compétition officielle. Qui plus est, contre les Lionnes, championnes d’Europe en titre, qui ont atteint la finale de la Coupe du monde l’été dernier.
« Cela fait des années que je n’ai pas couru autant. Physiquement, c’était un match très dur, on connaît leur qualité mais on a su réagir. C’est super de les faire tomber à domicile, c’est dur », a souligné Marie-Antoinette Katoto, plus épuisée qu’heureuse en zone mixte, après avoir marqué le but vainqueur. Suite à un corner, à l’image de l’égalisation d’Elisa De Almeida avant elle.
De quoi satisfaire également l’entraîneur Hervé Renard, qui suivait la rencontre depuis les tribunes en raison d’une suspension. « C’est important d’envoyer des signaux aux adversaires. Dernièrement, nous avons eu l’occasion de rencontrer des équipes très fortes. La Suède à domicile, l’Angleterre à domicile… Nous avons montré la même solidité et nous devenons de plus en plus efficaces »il a réagi lors d’une conférence de presse.
Depuis qu’elle a été corrigée par l’Espagne fin février en finale de la Ligue des nations (0-2), la sélection française a montré des progrès dans les deux surfaces. Dans le Nord de l’Angleterre, elle a marqué la majorité de ses tirs (4/7), alors que leurs adversaires n’ont pas réussi à trouver les meilleures occasions (4/16). « Avant, on a eu beaucoup de situations sans s’en rendre compte… On a encore marqué sur coups de pied arrêtés. Les mêmes sur lesquelles on travaille sans relâche avec Gilles Fouache. (l’entraîneur des gardiens responsable de ces phases) », a souligné Laurent Bonadéi, l’adjoint en charge en remplacement d’Hervé Renard.
Preuve de son succès actuel, l’équipe de France a également eu droit à un coup de main du destin juste avant le coup d’envoi de vendredi. Sur un terrain de St James’ Park réputé pour être légèrement incliné, les partenaires de Delphine Cascarino ont eu la chance de pouvoir choisir la moitié de terrain dans laquelle ils souhaitaient débuter. « Nous savions qu’en seconde période, nous attaquions avec la pente du terrain. C’est la même stratégie que Newcastle, s’ils la choisissent, c’est parce qu’il y a une raison et cela nous a bien servi après la pause.« , a révélé Laurent Bonadéi.
Les Bleus doivent désormais poursuivre cette dynamique pour arriver en force aux Jeux olympiques avec une entrée en lice prévue le 25 juillet contre la Colombie à Lyon. « On va utiliser tout ça pour les JO, mais c’est un peu loin pour moi »expliquait Wendie Renard après le match, croyant toujours que son équipe pouvait encore « faire mieux en utilisant le ballon ».
D’ici là, il faudra plier l’affaire dans la course à l’Euro 2025. Avec neuf points sur neuf possibles, il ne manque aux Tricolores qu’un succès pour s’assurer l’une des deux premières places qualificatives dans leur poule. Autrement dit, s’ils veulent conclure rapidement, ils devront s’imposer à nouveau contre les Lionnes à Saint-Etienne mardi.