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Victorieuse en Lettonie, l’équipe de France toute proche de la qualification à l’Euro

Avant même d’entrer au Centre olympique Rimi de Riga, l’équipe de France savait qu’il n’y aurait pas d’inscription pour l’Euro féminin en juin prochain (du 18 au 29, en Allemagne, Italie, République tchèque et Grèce) au terme de son parcours letton. La faute à la large victoire, en début d’après-midi, d’Israël – que les Bleues avaient écrasée jeudi à Caen (94-52) – en Irlande (90-61), qui oblige les filles de Jean-Aimé Toupane à attendre. pour la prochaine fenêtre internationale, en février 2025, afin de valider leur participation à la quarantième levée du rendez-vous continental.

Les Français ont cependant rendu une copie assez propre ce dimanche en Lettonie (victoire 82-51), face à un adversaire de meilleure qualité que dans le Calvados. Ils ont surtout été mis sur orbite par l’ailière Gabby Williams, qui a mis toute la vedette dans le premier quart-temps : 16 points (sur 20 de son équipe) et une grosse maîtrise (8 sur 9). Si la pensionnaire de Fenerbahçe n’était alors plus aussi visible (18 points au final, 9 sur 17 aux tirs, 7 rebonds, 4 passes décisives), Janelle Salaün (12 points) ou encore Marième Badiane (9 points, 4 rebonds) se sont largement inspirées de cette agressivité pour ensuite se mettre en valeur.

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Seul bémol du tableau tricolore : ce petit 4/20 à trois points, avec par exemple une grosse erreur de Leïla Lacan au secteur (0/5).

Une petite frayeur

Valériane Ayayi (5 points, 8 rebonds) – qui disputait son deuxième match en tant que capitaine – et d’autres se sont toutefois fait une grosse frayeur, entre la fin du deuxième quart-temps, qui s’est soldée par un 7-0 encaissé (24-38 à la fin). pause), et le début de la troisième, qui a vu l’équipe de l’ancienne Bourgesoise Anete Steinberga (19 points) revenir à seulement 10 points (34-44, 26e). L’occasion pour Toupane de hausser le ton, pendant les temps d’arrêt. Avec efficacité puisque les Bleus reprenaient ensuite le large (34-61, 30e) et géraient sereinement leur avance, avec les plus jeunes éléments du groupe sur le parquet. Parmi elles, Pauline Astier (13 points, 2 rebonds, 3 passes décisives, 2 interceptions) et Leïla Lacan (10 points, 4 rebonds, 3 interceptions) se sont particulièrement illustrées par une belle activité défensive.

Dans trois mois, le groupe France retrouvera potentiellement trois cadres, absents de ce rassemblement : Marine Johannès, Iliana Rupert et Marine Fauthoux. L’occasion de continuer à travailler sur les automatismes pour une équipe qui doit, tout en validant son billet pour l’Euro, continuer à installer le jeu qu’elle imagine proposer l’été prochain, et qui doit lui permettre de courir, enfin, ce sacre qui a échappé à la France. depuis 2009.

Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
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