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via l’Etat, les créanciers font pression sur Daniel Kretinsky

via l’Etat, les créanciers font pression sur Daniel Kretinsky
Pour la holding de Daniel Kretinsky, « la responsabilité de ceux qui engagent Atos dans une impasse en acceptant une dette insoutenable sera considérable ».
Vondrous Romain/CTK/ABACA

NARRATIF – Dix jours avant le choix du repreneur d’Atos, l’offre du milliardaire tchèque, en concurrence avec celle de David Layani, est rejetée par une partie des créanciers.

Dans la dernière ligne droite du sauvetage d’Atos, les négociations se durcissent. Alors que le duel entre Daniel Kretinsky et David Layani pour le rachat du groupe bat son plein à dix jours de la date limite du choix du repreneur, certains créanciers du groupe prennent la parole. Dans une lettre adressée au comité interministériel de restructuration industrielle (Ciri) et à l’administrateur judiciaire Hélène Bourbouloux dont La galerie En écho, un groupe de créanciers a prévenu Bercy de son intention de rejeter l’offre de Daniel Kretinsky.

La proposition de sauvetage formulée début mai par le milliardaire tchèque via sa holding EPEI en consortium avec le fonds Attestor prévoit l’apport de 1,9 milliard d’euros d’argent frais dont 600 millions d’euros d’injection de capital, vital pour Atos. Convaincus néanmoins que la situation de l’entreprise est encore plus catastrophique que celle communiquée par la direction, Daniel Kretinsky et ses équipes estiment nécessaire d’annuler…

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