Verstappen partira en tête du sprint aux Etats-Unis, un gros coup dur pour Norris
Max Verstappen (Red Bull) s’élancera ce samedi (20 heures) en tête de la course sprint aux Etats-Unis, 19e manche de la saison de Formule 1, après avoir signé le meilleur temps des qualifications. Son principal rival Lando Norris (McLaren) ne s’élancera qu’en deuxième ligne.
Quatre mois que son armée orange ne l’avait pas vu au sommet : le Néerlandais Max Verstappen, leader du championnat du monde de Formule 1, s’élancera en tête de la course sprint ce samedi aux Etats-Unis, devant son rival au général. Lando Norris, seulement 4ème. Certes, ce n’est pas la pole du Grand Prix – qui se décidera dimanche, à partir de minuit (heure de Paris) – et encore moins une victoire en course, mais cette performance signée vendredi par « Mad Max » sur le circuit des Amériques à Austin a de quoi lui redonner espoir.
« La voiture a bien fonctionné toute la journée, je suis content d’être premier, ça faisait longtemps ! » a déclaré le Néerlandais, qui n’a pas pris le départ de la pole position, ni gagné, depuis juin. Une éternité pour le triple champion en titre. Il s’élancera devant le Britannique George Russell (Mercedes), 2e, qui a perdu la première place de seulement douze millièmes. Le Monégasque Charles Leclerc (Ferrari) et le principal rival de Verstappen au général, le Britannique Lando Norris (McLaren), s’élanceront en deuxième ligne du sprint qui s’élancera ce samedi à 20 heures (heure de Paris). Verstappen, qui a remporté les deux premiers sprints de 2024 (en Chine en avril et à Miami en mai) compte actuellement 52 points d’avance sur Norris au classement général.
Colapinto surprend encore, les Français en retrait
La troisième ligne revient à l’Espagnol Carlos Sainz (Ferrari), auteur du meilleur temps des essais libres, et à l’Allemand Nico Hulkenberg, surprenant 6e au volant de sa modeste Haas. Autre performance, celle de Franco Colapinto qui dispute avec Williams seulement son quatrième GP dans l’élite – et le premier week-end de sprint de sa carrière : l’Argentin sera 10ème au départ du sprint, devant la Red Bull du Mexicain Sergio Pérez, 11e. Oscar Piastri ne partira que 16ème. L’Australien de McLaren, 4ème au général, a vu le temps de son dernier tour rapide annulé pour avoir dépassé les limites de la piste. Les Français d’Alpine Pierre Gasly et Esteban Ocon seront respectivement 12ème et 17ème.
Le GP des États-Unis est la troisième des six épreuves de l’année à proposer un format sprint, qui change le cours du week-end. Ainsi, les pilotes n’effectuent qu’une seule séance d’essais libres le vendredi avant les qualifications qui déterminent la grille de départ de la course sprint disputée le lendemain. Après cette course, les pilotes s’affronteront lors des qualifications « classiques », qui détermineront la grille de départ du GP de dimanche. Longue d’un peu plus de 100 km, parcourue en une trentaine de minutes, la course sprint offre des points au championnat : de huit points pour le premier à un point pour le 8e.
Red Bull et son dispositif controversé
Pour le marathon final de six épreuves en huit semaines, la plupart des équipes sont arrivées à Austin avec une série d’améliorations sur leurs voitures, à l’image de Red Bull qui cherche à réduire l’écart avec McLaren, qui a pris la tête du monde des constructeurs. championnat à la mi-septembre. L’écurie autrichienne se retrouve au centre de toutes les attentions après avoir reconnu jeudi l’existence d’un mécanisme permettant de contrôler la hauteur de ses voitures.
La compétition craint que ce dispositif controversé ne soit utilisé pour modifier les réglages de la voiture en régime de « parc fermé », lorsque les équipes n’ont plus le droit de toucher les voitures entre les qualifications et la course, sauf autorisation. « Être capable d’abaisser une voiture est un avantage concurrentiel, cela rend souvent la voiture plus rapide », a prévenu vendredi le patron de McLaren, Zak Brown. Red Bull a assuré jeudi n’avoir jamais utilisé ce mécanisme dans des conditions de parc fermé mais pour McLaren, « avoir la possibilité de le faire pose question ». La Fédération Internationale de l’Automobile a jusqu’à présent demandé à l’équipe de sceller l’appareil pour empêcher son utilisation potentielle.