Pour les décisions importantes, vous devrez reconsidérer votre décision. Réunis ce mardi à Lyon, les présidents de Top 14 et de Pro D2 devaient se prononcer sur une éventuelle baisse du plafond salarial (il est actuellement de 10,7 millions d’euros). Un débat initié par le Racingman Jacky Lorenzetti. Les hommes forts du Championnat ont finalement choisi de tergiverser. Il était évidemment urgent d’attendre… » Il n’est certainement pas urgent de prendre une décision hâtive », nous a-t-on dit. A l’issue de cette journée passée au Matmut Stadium, il était « décidé de fixer, avant la fin du premier semestre 2025, l’évolution du plafond dans un souci de grande modérationn” selon une source présente à la réunion, mais aussi de se pencher sur l’encadrement des crédits internationaux sur le cycle 2027-2032, prochain cycle des droits TV.
« Pas de clash » entre les présidents
» Les règles établies jusqu’en 2027 sont difficiles à changer car il y a des engagements pris par tous les clubs, des contrats signés avec les joueurs, etc. selon un autre dirigeant présent mardi. Nous devons nous réunir à nouveau début 2025 pour établir des règles qui couvriront la période 2027-2032. Mais cela devrait être après le mois de mars et l’élection du président de la Ligue nationale de rugby (fixée au 13 mars). En attendant, il sera en veille. »
D’après ce que nous savons, » il n’y a pas eu de conflit » entre patrons de club. Sans surprise, beaucoup ont concentré leurs commentaires sur les crédits internationaux. Certains ont même proposé de les encadrer, avec un nombre maximum, éventuellement six éléments, par club. Pour mieux contrer la domination du Stade Toulousain, quatre fois champion de France lors des cinq dernières éditions.
