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Le Sénat a adopté la loi sur l’orientation agricole. Dans la version des sénateurs, les objectifs écologiques ont été révisés vers le bas. Ainsi, les insecticides ne pourraient être interdits que s’il existe des alternatives naturelles.
Valentin Michel est à l’affût. L’agriculteur surveille ses terres. Le mardi 18 février, il a ajouté aux champs, pulvérisant un herbicide censé protéger l’orge qu’il a semé à l’automne. Pour l’orge et le blé, il utilise Flufenacet, une molécule chimique autorisée mais classé comme perturbateur endocrinien par l’Europe. Les associations nécessitent même son interdiction. Mais selon les agriculteurs, il n’y a pas d’alternatives pour se débarrasser des mauvaises herbes. Sans produits chimiques, ils croient qu’ils mettent en danger leurs récoltes.
Alexis lui a trouvé des alternatives à ces herbicides. Jusqu’en 2018, il a utilisé des néonicotinoïdes pour protéger ses betteraves contre les pucerons, un insecticide interdit en France parce que mort pour les abeilles. Depuis lors, il teste un répulsif naturel censé tromper l’odeur des pucerons mais jugé inefficace.
Regardez l’intégralité du rapport dans la vidéo ci-dessus.
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