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Vers un durcissement de la loi sur le port d’armes blanches ?

Vers un durcissement de la loi sur le port d’armes blanches ?

L’Allemagne a été frappée vendredi 23 août au soir par une attaque au couteau meurtrière, revendiquée par Daesh, dans la ville de Solingen. Ce dimanche, le vice-chancelier allemand Robert Habeck a appelé à un durcissement des lois sur le port d’armes blanches dans le pays.

Une annonce qui suscite le débat. Ce dimanche, Robert Habeck, vice-président allemand, a appelé à des lois plus dures sur le port d’armes blanches en Allemagne. Une annonce qui fait suite à l’attaque meurtrière au couteau de Solingen, vendredi soir, revendiquée par Daesh : « Certains renforcements juridiques sont tout simplement justes et nécessaires : davantage de zones interdisant le port d’armes, des lois plus strictes (…). Personne en Allemagne n’a besoin d’armes blanches dans l’espace public », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse, estimant que « le terrorisme islamiste » est « l’un des plus grands dangers pour la sécurité » du pays, rapporte l’AFP.

Une annonce qui a relancé les débats en Allemagne. Selon Fridrich Merz, le chef de file des conservateurs de la CDU, il faut non seulement durcir la loi concernant le port d’armes blanches mais aussi cesser d’accueillir des réfugiés syriens et afghans : « Ce ne sont pas les couteaux qui posent problème, mais les gens qui les portent », a-t-il déclaré, appelant le gouvernement à « ne plus accueillir de réfugiés » en provenance de « Syrie et d’Afghanistan ».

Pour rappel, les autorités ont dressé un bilan de trois morts lors de cette attaque survenue lors du 650e anniversaire de la ville de Solingen. Huit personnes ont été blessées, dont quatre grièvement, selon la police.

L’auteur de l’attaque a été arrêté samedi et a avoué les faits. Selon les journaux allemands, le suspect arrêté est un Syrien de 26 ans arrivé fin décembre 2022 en Allemagne où il bénéficie du statut de protection subsidiaire, souvent accordé aux personnes fuyant ce pays en guerre civile.

Il n’était pas auparavant connu des services de sécurité comme un extrémiste islamiste, affirment les deux médias.

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