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Jeudi 13 juin, toute la journée, les dirigeants des partis de gauche se sont réunis pour trouver un accord en vue d’élections législatives anticipées.
Jeudi 13 juin, les dirigeants de gauche se sont réunis pour créer un Nouveau Front populaire. Les négociations s’enlisent avec, au cœur des tensions, les positions prises sur Gaza, mais aussi la candidature critiquée d’Adrien Quatennens et la répartition des circonscriptions. Les cadres de gauche sont venus calmer le jeu et les discussions ont repris. «Ça avance et il y a une envie de réussir»assure Fabien Roussel, secrétaire national du PCF.
L’incarnation du mouvement est un autre sujet de tension. Jean-Luc Mélenchon n’a pas postulé à Matignon, mais n’a pas non plus fermé la porte. Certains électeurs de gauche, qui ne sont pas proches de La France insoumise, s’opposent à cette hypothèse. D’autres affirment qu’ils utiliseront la violence contre le RN et le camp présidentiel. Les négociateurs espéraient parvenir à un accord signé d’ici la fin de la soirée.