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vers des élections législatives anticipées et une dissolution du Parlement


Élu ce dimanche avec 42,3%, le nouveau chef de l’État Anura Kumara Dissanayake, envisage de dissoudre le Parlement et d’organiser des élections avant la fin de la législature actuelle prévue en août 2025.

Le nouveau président du Sri Lanka, Anura Kumara Dissanayake, veut dissoudre rapidement le Parlement et convoquer des élections anticipées, a rapporté lundi soir un membre de sa coalition parlementaire. Marxiste de formation mais largement converti à l’économie de marché depuis, Anura Kumara Dissanayake, 55 ans, a été élu deux ans après une grave crise économique qui a contraint le pays à une cure d’austérité brutale et très impopulaire. Investi lundi, le chef de l’Etat envisage de dissoudre le Parlement et d’organiser des élections avant la fin de la législature en cours prévue en août 2025, a rapporté lundi soir à la presse un membre de la coalition de gauche qu’il dirige. Interrogé par des journalistes sur la date à laquelle pourrait intervenir cette dissolution, ce membre, Harini Amarasuriya, a répondu « dans les vingt-quatre heures »Lors d’un déplacement dans la ville de Kandy lundi, Anura Kumara Dissanayake lui-même a confirmé qu’il tiendrait sa promesse de convoquer des élections anticipées. « Attends deux jours »Il a répondu aux journalistes qui lui posaient la question. Membre de la coalition de gauche, le parti marxiste du président, le Front de libération du peuple (JVP), ne détient que 3 des 255 sièges du Parlement actuel, élu en 2020.

Anura Kumara Dissanayake a également confirmé vouloir renégocier l’accord signé en 2023 par le Sri Lanka avec le Fonds monétaire international (FMI), qui a débloqué une aide de 2,9 milliards de dollars (2,6 milliards d’euros) en échange d’augmentations d’impôts et de coupes dans les dépenses publiques. Durant sa campagne, il s’était notamment engagé à réduire les taxes sur les produits de première nécessité, qui pèsent lourdement sur la population. Le FMI a indiqué lundi soir qu’il était prêt à en discuter avec lui. « Nous sommes impatients de travailler prochainement avec le président Dissanayake et son équipe pour confirmer les progrès durement gagnés qui ont déjà été réalisés. »Le Sri Lanka a connu en 2022 la pire crise économique de son histoire, qui l’a notamment contraint à faire défaut sur sa dette publique alors estimée à 46 milliards de dollars.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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