L’homme de 72 ans, fait prisonnier le 2 avril 2022, selon la Russie, est accusé d’avoir été un « mercenaire » au service de l’Ukraine et risque une peine de prison.
La justice russe devrait se prononcer ce lundi sur le sort de Stephen Hubbard, un Américain de 72 ans, accusé d’avoir joué le rôle de « mercenaire » au service de l’Ukraine, qui risque une peine de prison.
Le tribunal doit rendre son verdict alors que Washington accuse Moscou de cibler spécifiquement les ressortissants américains en Russie pour ensuite les échanger contre des Russes détenus en Occident.
Cet Américain a été fait prisonnier le 2 avril 2022, selon la Russie, mais ce n’est que le 27 septembre 2024 que Moscou a rendu public sa détention, le premier jour de son procès.
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Selon le tribunal, il est apparu âgé, marchant lentement et traînant les pieds lors d’une audience jeudi, au cours de laquelle le tribunal a ordonné que la suite des échanges se déroule à huis clos, ce qui avait été accepté par la défense. Cette audience a duré moins de trois heures, avant que le tribunal n’annonce son verdict pour lundi.
Une peine de prison comprise entre 7 et 15 ans
Accusé de « mercenaire » Au nom de l’Ukraine, Stephen Hubbard risque une peine comprise entre 7 et 15 ans de prison. L’accusation n’a pas indiqué quel était son acte d’accusation. Les agences de presse russes affirment qu’il a reconnu les faits.
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Selon l’accusation, Stephen Hubbard a rejoint un bataillon ukrainien de défense territoriale, composé de soldats volontaires, et, à ce titre, a été rémunéré « au moins 1 000 $ par mois », a suivi une formation, a reçu un uniforme et des armes et « a pris part au conflit armé » en Ukraine. Selon l’agence de presse officielle russe TASS, il vivait depuis 2014 à Izyum, une ville de la région de Kharkiv, dans le nord-est de l’Ukraine.
Cette ville de 45 000 habitants avant le conflit avait été occupée par les forces russes du printemps 2022 jusqu’à l’automne de la même année, date à laquelle elles en furent chassées par une contre-offensive ukrainienne.
Aucune autre information n’a été donnée quant aux circonstances de son arrestation.
