Venue seule à Cannes, que voulait nous dire Iris Mittenaere avec sa robe aux feuillages dorés sur le tapis rouge ?
L’ancienne Miss Univers a gravi les marches du Palais des Festivals dans une superbe robe Stéphane Rolland. Le créateur nous raconte les coulisses d’une collaboration couture qui en dit long sur l’état d’esprit de la jeune femme.
C’est notre Bella Hadid française. Une jeune femme sublime, sculpturale, extraordinaire. Une Miss France. Oui mais pas seulement. Miss Univers aussi. C’est le niveau de beauté auquel nous sommes confrontés. Iris Mittenaere fascine. Et si elle est si intéressante, c’est aussi parce que, paradoxalement, elle a une fille à côté. Elle a peut-être ce physique hors du commun, mais elle reste proche des gens. On l’a vu grandir et évoluer, depuis ses premiers pas à la télévision, jusqu’à ses apparitions sur les tapis rouges. De plus, sa vie privée fait la une des pages des magazines people depuis des années. Alors quand elle apparaît dans une longue robe noire en mousseline drapée, rehaussée d’imposants feuillages en branches de cuir doré, on s’interroge. Doit-on y voir un message, juste après l’annonce de sa rupture avec Diego El Glaoui, directeur de l’agence d’influenceurs We are Influence, avec qui elle allait prochainement se marier ?
Un choix vestimentaire qui n’est pas un hasard
Pour sa deuxième ascension de la saison, Iris Mittenaere a fait appel au couturier Stéphane Rolland. Il a orné la Miss d’une de ses créations de la collection haute couture automne-hiver 2023, qui n’a laissé personne indifférent. La robe est classique, noire, moulante, longue. Mais il prend une dimension théâtrale grâce à ses ajouts de cuir doré recouvrant des pièces de bois clair, sculptées par l’artiste italienne Martha Mantovani et appliquées sur un body en jersey. La création a nécessité au total pas moins de 300 heures de travail. C’est sans doute dans le résultat majestueux de la création, mais aussi dans la manière dont elle a été incarnée par la jeune femme, avec assurance, confiance, que se cache un message.
Si Iris Mittenaere a longtemps été associée à ses amants, le chanteur Matt Pokora avec qui elle a flirté, l’humoriste Kev Adams ou encore le danseur Anthony Colette, son partenaire dans l’émission « Danse avec les stars », avec qui elle a vécu de longues histoires, alors Récemment, Diego El Glaoui et Iris Mittanaere ont été présentés seuls au Festival de Cannes. Et ce célibat, largement commenté sur Internet, elle a décidé de l’afficher fièrement. Pas question pour elle de se cacher, de s’excuser d’être là, de se faire discrète. C’est une femme forte et indépendante qui, bien que liée à son ancien fiancé en tant que membre de son agence d’influence, n’a besoin de personne pour réussir. Il y a un côté combatif sans être revanchard dans la façon dont il affiche la tête haute. Elle force le respect et l’admiration tout en parvenant à nous toucher. Parce qu’elle n’exprime jamais aucune froideur. Au contraire, il rayonne.
Genèse d’une collaboration couture
Le designer Stéphane Rolland nous raconte en exclusivité comment il a choisi ce look original et puissant. «Quand j’ai su qu’elle partait à Cannes, j’ai tout de suite imaginé Iris dans cette robe très forte de ma collection hommage à Maria Callas qui avait défilé au Palais Garnier. Iris sait porter une robe architecturale et audacieuse, qui contraste avec les tenues brodées habituelles des tapis rouges. Je savais qu’elle allait faire le buzz, car c’est une femme épicée, avec de l’allure, qui sait comment porter une robe. Elle connaît mon style et a été touchée que je lui réserve cette création. Lors des essayages, elle a adoré et surtout s’y sentait bien. Notre travail ne consiste pas seulement à rendre les femmes belles, c’est aussi à les rendre heureuses.
Du bonheur, Iris Mittenaere en a sans doute besoin dans cette période complexe. La fin d’une histoire reste dure, même si l’on est une star. Mais à travers une robe tout sauf simple, l’influenceuse a montré à Cannes qu’on pouvait aussi vivre tout cela avec grâce. Son talent est de réussir à faire rêver les gens et à les toucher. Mais à une échelle plus personnelle, il s’agit aussi de pouvoir oublier, le temps d’une envolée de promenades, la douleur qui, peut-être, l’assaille.