Le sud-est des États-Unis se prépare à affronter un ouragan majeur. Helene n’est pour l’instant qu’une tempête tropicale mais va rapidement gagner en force, atteignant la catégorie 3.
La tempête Helene n’a pas encore touché terre mais suscite déjà des inquiétudes. Les autorités météorologiques américaines ont prévenu qu’elle allait rapidement gagner en force et se transformer en ouragan majeur avant de frapper le sud-est des Etats-Unis jeudi.
Pour l’instant, Hélène se déplace dans les Caraïbes et l’alerte a également été donnée au Mexique, notamment à Cancun. Selon le dernier bulletin du National Hurricane Center, il se renforcera mercredi et atteindra la catégorie 3 sur l’échelle Saffir-Simpson, qui compte cinq niveaux. Cela implique des vents de 178 à 208 km/h.
Mardi, le gouverneur Ron DeSantis a étendu l’état d’urgence à 61 des 67 comtés de l’État. Dix d’entre eux ont ordonné l’évacuation de certaines zones et la Garde nationale a été mobilisée.
Voici les messages clés de la tempête tropicale du 25 septembre à 4 heures du matin CDT #Hélène.
Prévision d’une intensité rapide en ouragan majeur et d’une augmentation de la taille dans l’est du golfe du Mexique. Danger d’onde de tempête potentiellement mortelle sur toute la côte ouest de la Floride et dans la région de Big Bend. https://t.co/XtkxtGEoBr pic.twitter.com/9Sw7BUJEFs
— Centre national des ouragans (@NHC_Atlantic) 25 septembre 2024
Les autorités météorologiques ont prédit de fortes pluies, des vents violents et des inondations soudaines dans le sillage d’Hélène. Des pluies torrentielles devraient même toucher certaines régions de Cuba, faisant craindre des « inondations importantes » et des « coulées de boue ».
La saison des ouragans s’étend du 1er juin au 30 novembre et l’édition 2024 a été moins intense que prévu. De plus, les États-Unis n’ont pas connu d’ouragan de cette ampleur depuis plus d’un an. Le dernier ouragan de catégorie 3, Idalia, a frappé le nord-est de la Floride en août 2023.
Les scientifiques soulignent le rôle du réchauffement climatique dans l’intensification rapide des tempêtes. Il accroît aussi le risque d’événements plus puissants : en juillet, l’ouragan Beryl a atteint la catégorie 5, la plus élevée, et a dévasté le sud des Petites Antilles. Il s’agit de l’ouragan le plus puissant jamais enregistré à cette époque dans le bassin atlantique.