Vélo. Tour de France Féminin
Ce mardi 29 octobre, au Palais des Congrès de Paris, Marion Roussé – directeur de Tour de France Féminin avec Zwift – dévoilé le parcours de la 4ème édition de la Grande Boucle féminin. Une édition qui se tiendra pour la première fois sur neuf jours, contre huit ces dernières années, et qui aura une forme en diagonale. En effet, les coureurs partiront de Bretagne, avant de se diriger vers les Alpes, via le Massif Central. Après la finale époustouflante de l’Alpe d’Huez en juillet dernier, les coureurs ont un rendez-vous crucial dès l’arrivée au Col de la Madeleine, mais l’explication pourrait aussi se poursuivre le dernier jour jusqu’à la station de Châtel, au cœur des Portes du Soleil. A l’issue de cette cérémonie de présentation, Marion Roussé a parlé aux médias.
Vidéo – Marion Rousse à l’occasion de la présentation du Tour 2025
« Le Tour, dans son ensemble, est plus dur que les autres années »
« La chose importante à souligner, c’est que nous avons une journée supplémentaire »déclare le directeur de Tour de France Féminin avec Zwift. « Pour les deux premières étapes, nous avons fait quelque chose de très vallonné, qui caractérise bien la Bretagne. Et puis, vous adaptez en fonction de l’endroit où vous arrivez. Là, c’était vers les Alpes, donc ça fait une longue file à droite. On a vu que le niveau global était plus élevé, que ça évoluait très vite. Ce qui se voit d’abord, c’est que le Tour, dans son ensemble, est plus dur que les autres années, on y a passé du temps. capuchon. Donc on l’a aussi tracé avec cette idée de vouloir faire quelque chose d’un peu plus difficile O.n est là pour soutenir également le développement du cyclisme féminin. Notre course évolue au même rythme qu’elle, et c’est vrai que c’est de bon augure de voir notre parcours évoluer si petit à petit, avec une journée supplémentaire, avec un parcours qui offre encore plus d’opportunités. Cela montre que la course se consolide, devient plus difficile, et c’est un très bon signe pour les années à venir.
Après un départ à l’étranger l’année dernière, à Rotterdam (Pays-Bas), le Rond les femmes reviendront également en France. « La région Bretagne était vraiment motivée pour avoir le Tour de France féminin, et en plus, cette année, tous les départements seront également visités avec le Tour masculin, donc c’était vraiment un joli clin d’œil d’avoir les hommes et les femmes la même année. , pour une terre de champions et de champions »continue Roux. « La Bretagne offre un beau terrain de jeu pour les deux premières étapes. Le Finistère a des montées souvent courtes, mais très raides. Nous sommes ravis et sereins, il y a du savoir-faire, des courses de vélo à tous les niveaux. Ils sont sur tous les fronts, et je Je pense que c’est une grande réussite pour eux d’avoir les circuits masculin et féminin.
« Avoir Pauline Ferrand-Prévôt l’année prochaine… »
« Depuis Clermont-Ferrand, du jeudi au dimanche, il y aura des étapes de moyenne ou haute montagne. Nous avons souvent inclus une ascension mythique par édition. Cette année, il y aura deux mythes, avec le Joux-Plane et de la Madeleine. Et puis Châtel, ce sera une magnifique arrivée Déjà, c’est trois ans après avoir accueilli le Tour de France Et surtout, la Haute-Savoie se prépare à accueillir les championnats du monde en 2027. Jamais le week-end dernier n’aurait pu être aussi dur.explique-t-elle. En revanche, il n’y aura pas de contre-la-montre en 2025, comme en 2022. « Nous en sommes encore au stade où nous ne voulons pas nous forcer à faire les choses. Nous souhaitons proposer des cours un peu différents d’une année sur l’autre. Et cette année, il s’avère qu’il n’y a pas de temps parce que ça nous permet de faire des étapes plus longues, d’avancer plus vite. Car lorsque vous fixez une heure, vous restez également sur place. Après, on est bien conscient que le temps fait partie des choses. Grands Tours. C’est pour ça que je ne dis pas que l’année prochaine, il n’y en aura pas, mais cette année, nous avons fait le choix de ne pas en avoir et d’avoir un parcours un peu plus long. difficile. »
« La base de la réflexion, c’est que le Tour de France Femmes n’était pas un coup d’envoi. Dans 100 ans, nous voulons que la course existe encore. Honnêtement, c’est un message fort qui est envoyé au cyclisme féminin pour que l’épreuve soit toujours , seulement après trois ans, ça évolue déjà avec neuf jours de courses. Ça laisse présager de bonnes choses, ça se consolide et c’était vraiment la priorité car il y en avait un avant nous et ça aurait été un arrêt. désastre si cela faisait la même chose.affirme Marion Rousséenthousiasmé par le retour sur la route d’anciennes légendes de la discipline. « Avoir Pauline Ferrand-Prévôt l’année prochaine, c’est super, car c’est toujours une Française capable de remporter le tour dans les années à venir. C’est donc exceptionnel. Je pense qu’elle a les capacités. Elle a de la volonté et elle n’a pas peur de dire dans les médias que si elle vient, c’est vraiment pour gagner le Tour de France Femmes donc pour nous, c’est génial Anna van der. Breggen revient aussi, donc cela montre aussi que notre événement donne envie même à de très grands champions retraités de revenir, de se dire : ‘Moi aussi, je veux vivre ça !’ Ça va être super intéressant à suivre.conclut-elle.