Le ministère de la Santé a fait savoir lundi 6 janvier qu’un premier cas du nouveau variant de Mpox, la variole du singe, a été détecté en Bretagne, relate Ouest-France.
C’est une première en France qui ne manque pas d’inquiéter les autorités sanitaires. Comme le révèle Ouest-France, lundi 6 janvier, une femme a été contaminée par le nouveau variant du Mpox. Le ministère de la Santé a ensuite confirmé l’information dans la soirée. Domiciliée en Bretagne, la patiente a été détectée positive à cette nouvelle souche appelée « Clade 1b » au CHU de Rennes et est prise en charge par le service des maladies infectieuses.
Dans un communiqué, le ministère de la Santé a fait savoir que « le cas déclaré concerne une personne n’ayant pas voyagé en Afrique centrale, zone dans laquelle les différents clades de virus Mpox circulent activement depuis plusieurs mois« , mais elle « a toutefois été en contact avec deux personnes de retour d’Afrique centrale« . Depuis l’été 2024, la France est le cinquième pays européen à détecter ce variant sur son sol après la Suède, l’Allemagne, le Royaume-Uni et la Belgique.
Un nouveau variant plus facilement transmissible
Pour rappel, la variole du singe est une maladie virale qui se propage de l’animal à l’homme mais qui se transmet aussi entre humains, provoquant de la fièvre, des douleurs musculaires et des lésions cutanées. Le nouveau variant « Clade 1b » semble se transmettre plus facilement que son « cousin » du clade IIb, qui avait déjà circulé en France et dans de nombreux pays occidentaux en 2022 et 2023. « Les autorités sanitaires rappellent l’importance de la vaccination pour les publics cibles« , a insisté le ministère de la Santé dans son communiqué.
publié le 7 janvier à 06h43, Quentin Marchal, 6Medias