Varane révèle avoir subi une commotion cérébrale avant le quart face à l’Allemagne en 2014
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Varane révèle avoir subi une commotion cérébrale avant le quart face à l’Allemagne en 2014

Varane révèle avoir subi une commotion cérébrale avant le quart face à l’Allemagne en 2014

Raphaël Varane (30 ans), ancien défenseur de l’équipe de France, révèle avoir subi plusieurs commotions cérébrales au cours de sa carrière, dont une avant le quart de finale de la Coupe du monde 2014 contre l’Allemagne (0-1).

Raphaël Varane (30 ans), jeune international français retraité (93 sélections, 5 buts) depuis la Coupe du monde 2022, a accordé une interview à L’Equipe dans laquelle il tire la sonnette d’alarme sur le traitement des commotions cérébrales dans le football. Il révèle qu’il en a lui-même subi plusieurs, tant au niveau des clubs qu’au niveau national, dont un en huitièmes de finale de la Coupe du monde 2014 contre le Nigeria (2-0).

« J’étais faible, mais j’ai plutôt bien joué, même si j’ai perdu ce duel contre Hummels »

« Quand on regarde trois des pires matches de ma carrière, il y en a au moins deux avant lesquels j’ai eu une commotion cérébrale quelques jours plus tôt : contre l’Allemagne en quarts de finale de la Coupe du Monde 2014, et avec le Real Madrid contre Manchester City. en huitièmes de finale de Ligue des champions 2020 (7 août, match retour, 1-2, NDLR) », explique-t-il.

Contre le Nigeria (2-0), il a expliqué sa commotion cérébrale par un ballon reçu à la tempe en début de seconde période. « Je termine le match mais je suis en mode ‘pilote automatique' », explique le joueur de Manchester United. « Si quelqu’un m’avait parlé à ce moment-là, je ne sais même pas si j’aurais pu répondre. Je ne me souviens pas du match après ce choc. Après le match, dans l’avion, je ne vais pas bien et Je l’ai fait savoir. Ensuite, j’essaie de suivre un protocole de récupération pour bien manger et me reposer. Je n’étais pas dans mon état normal et donc on m’a pris en charge. J’ai « j’ai perdu du poids parce que j’étais déshydraté, je n’étais pas en bonne condition. Après, je n’allais pas rater un quart de finale de Coupe du Monde parce que j’étais un peu fatigué. »

L’ancien Lensois n’en veut pas aux médecins et reconnaît qu’il aurait pu cacher son état pour ne pas rater le quart de finale contre l’Allemagne, malgré une « fatigue oculaire » persistante dans les jours qui ont suivi le choc. « Le staff se demandait si j’étais apte (à jouer contre l’Allemagne) », explique-t-il. « J’étais diminué, mais au final j’ai joué et plutôt bien, même si j’ai perdu ce duel contre Hummels (sur le but de l’Allemand) dont je parlais depuis au moins quatre ans. (Rires.) Ce qu’on ne saura jamais, c’est ce qui serait arrivé si j’avais subi un choc à la tête. Quand on sait que les commotions cérébrales à répétition ont potentiellement un effet mortel, on se dit que ça peut être un très mauvais tir. A l’époque, je n’étais pas un père de famille, mais aujourd’hui, à 30 ans et avec trois enfants, je pense différemment. »

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