Vannes-ASBH : défense et caractère de fer et d'identité, Béziers sait où il mettra les pieds vendredi en demi-finale
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Vannes-ASBH : défense et caractère de fer et d’identité, Béziers sait où il mettra les pieds vendredi en demi-finale

Vannes-ASBH : défense et caractère de fer et d’identité, Béziers sait où il mettra les pieds vendredi en demi-finale

Accueillant le Biterrois vendredi en demi-finale des barrages, le club breton se distingue par son attaque prolifique (100 essais marqués) qui cache une solidité défensive de qualité. Attention, danger pour l’ASBH.

L’ASBH a été prévenue. Vendredi soir, l’ambiance sera hostile. « Ici, ici, c’est la Rabine ! », chantent en chœur à chaque match les supporters bretons, tassés comme des sardines dans une enceinte de 11 800 places et fiers d’avoir la meilleure affluence de Pro D2 cette saison.

Bienvenue à Vannes, terre de football et de cyclisme, bien décidée à inscrire son nom sur la carte du rugby. En effet, le Vannes Rugby Club (RCV) n’est plus un inconnu depuis moins d’une décennie. Pour l’histoire, il est devenu en 2017 le premier club breton à évoluer au niveau professionnel grâce à sa montée en Pro D2, déclenchant une nouvelle hype sur les bords du Morbihan. Depuis, l’enthousiasme ne s’est jamais démenti et les ambitions n’ont cessé de croître, si bien qu’aujourd’hui, Vannes vise ouvertement le Nirvana en Top 14.

Pour ce faire, il faudra marcher sur le ventre du Biterrois. Devant leur public et au vu de leur deuxième place de la saison régulière, les Bretons sont favorisés par les pronostics. Mieux, ils n’ont plus perdu face à l’ASBH depuis 2018 et se sont infligé une raclée (45-17) lors de leurs dernières retrouvailles.

Chants, drapeaux, signalétique, tout caractérise l’esprit breton

Les chiffres disent tout de l’euphorie ambiante qui entoure sa demi-finale d’accession, sa quatrième expérience en play-offs en l’espace de six ans. Troisième meilleure attaque du championnat avec 100 essais et 10 bonus offensifs inscrits, le RCV, petit club d’irréductibles, se distingue avant tout par une arrière-garde de fer (seulement 50 essais encaissés), belle allégorie de la cause identitaire pour la défense de leur territoire.

D’ailleurs, ici, à La Rabine, le visiteur sait immédiatement où il va : chants, drapeaux, signalétique, tout caractérise l’esprit breton, mélange de coutumes britanniques. Ainsi, on ne siffle pas le buteur adverse, on ne lance pas de coupe à l’arbitre, et pourtant, on revendique être l’un des publics les plus fervents.

Même son de cloche sur le terrain. Si le club n’affiche pas de noms ronflants, il présente cependant un jeu dynamique, joueur et diablement efficace, à l’image du début de saison où Vannes restait invaincu lors des neuf premiers matches avec huit victoires et un nul.

Et devinez qui lui a le mieux résisté durant cette période ? Béziers, évidemment, à l’occasion d’un partage des points (20-20, 5e journée), coup d’envoi symbolique de la saison de l’ASBH. «Pour nous, c’est là que tout a commencé.», témoigne le manager Pierre Caillet. De quoi fomenter un « Aqui es Besièrs » au coeur de la bataille…

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