Après ce scrutin, Renaissance et ses alliés devront pleurer la perte de postes clés à Strasbourg. A moins de multiplier les cordons sanitaires vis-à-vis de l’extrême droite.
Correspondant à Bruxelles
Valérie Hayer reste à la tête du groupe Renew au Parlement européen. Malgré les scores désastreux de la majorité présidentielle dont elle conduisait la liste, l’eurodéputé macroniste de 38 ans a été reconduite à ce poste mardi, lors d’un vote à main levée des députés libéraux. « Nous lutterons contre le fléau du populisme politique et économique qui infecte la politique européenne »elle a promis à ses troupes.
Valérie Hayer n’avait aucun candidat face à elle. La libérale belge Sophie Wilmès avait décliné, préférant rejoindre le futur gouvernement belge et, pourquoi pas, le diriger. Le Portugais Joao Cotrim de Figueiredo, membre de l’Initiative libérale et nouvellement élu à Strasbourg, s’est retiré de la course la veille du scrutin. « Il n’avait pas de majorité. Et il lui a été difficile de détrôner l’actuel président.», analyse un élu macroniste. Par ailleurs, si la délégation française – pas assez libérale – n’est pas au centre de gravité idéologique…
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