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Valentin Retailleau : « Le voir fier de moi, c’est quelque chose de spécial » – Actualités

Valentin Retailleau est le neuvième coureur du Decathlon AG2R La Mondiale WorldTeam à s’imposer en 2024. Ce dimanche, il a remporté la dernière étape des Boucles de la Mayenne (voir les classements), apportant un 23e succès à son équipe. « La confiance s’est construite en début de saison. Depuis, nous avons réalisé que nous étions capables de réaliser de très belles choses. On ne calcule pas trop nos efforts, on est sûr de nos billes. Nous courons comme nous aimons le faire, en étant intelligents et ça marche. Pas mal de jeunes ont levé les bras »explique au micro de DirectVelo l’athlète de 23 ans.

Comme ses amis Paul Lapeira et Valentin Paret-Peintre, le Haut-Viennois a obtenu sa première victoire professionnelle cette saison. «C’est beaucoup de fierté. Je suis souvent un coéquipier. C’est juste génial de pouvoir enfin lever les bras avec l’équipe qui m’a donné ma chance aujourd’hui. C’est un grand pas en avant. Ces deux derniers jours, je pense avoir travaillé dur pour Benoît (Cosnefroy) et le voir fier de moi à l’arrivée, c’est quelque chose de spécial..

« JE NE ME SENS PAS BEAUCOUP FATIGUE »

Dès le départ de cette ultime étape des Boucles de la Mayenne, Valentin Retailleau s’est élancé en compagnie de cinq autres éléments. Ils n’ont jamais eu d’avance de plus de deux minutes environ. « Nous nous entendions très bien, nous avons tous fait notre part. Ce n’était pas facile, nous avions quand même pas mal de vent et n’avions pas un gros écart sur le peloton.. A l’entrée du circuit final, ils n’étaient que quatre devant et disposaient d’une minute d’avance. « Nous avons commencé à y croire. Plus les choses se passaient bien, moins nous perdions de temps. Nous savions que cela allait aussi faire mal au peloton. On ne s’est pas regardé, on a tout donné, je n’ai pas essayé d’attaquer jusqu’au dernier tour.

Dans la dernière côte du circuit, il a accéléré. « J’ai gravi toute la colline parce que je savais que c’était là que le peloton pouvait faire la différence. Nous étions trois, nous nous sommes relayés jusqu’au bout.. Il lui restait encore de l’énergie pour finir au finish. « J’ai une bonne pointe de vitesse, je n’ai pas ressenti beaucoup de fatigue. Je savais que j’avais encore les jambes pour faire un bon sprint. Je n’ai pas trop calculé mes efforts car j’étais sûr de moi.. Et il s’est d’ailleurs imposé avec une belle marge devant Gorka Soarrarain Agirrezabala (Caja Rural-Seguros RGA).

Cammile Bussière

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