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Valentin Madouas : « C’est dur de lâcher le maillot » – Actualités

C’est une pilule difficile à avaler pour Valentin Madouas. Après la ligne d’arrivée, à Saint-Martin-de-Landelles (Manche), la déception d’être dépossédé du maillot tricolore se lisait sur le visage et s’entendait dans la voix de celui qui a terminé 6e (voir le classement). Compréhensible quand on sait à quel point il souhaitait garder sa précieuse tunique. « J’espérais pouvoir conserver le maillot, c’est une grosse déception. C’est dur de lâcher le maillot, surtout comme ça, mais c’est un Championnat. J’aurais dû mieux faire pour le défendre», murmure-t-il au micro de DirectVélo. Preuve de sa déception, il est resté seul, près du podium, attendant que sa compagne lui fasse part de sa douleur. Quand il est arrivé, il n’a pas pu s’empêcher de fondre en larmes, l’adrénaline s’évaporant sûrement alors que son rêve de retourner en freelance avec le maillot bleu-blanc-rouge s’évanouissait.

Le scénario de la course, Valentin Madouas l’avait deviné. Mais lorsque la course s’est décidée, à une cinquantaine de kilomètres de l’arrivée, l’équipe Groupama-FDJ n’a pas répondu et a laissé partir un groupe de cinq coureurs : Rémi Capron (Van Rysel-Roubaix), Nicolas Prodhomme, Paul Lapeira (Decathlon AG2R La Mondiale). ), Thomas Gachignard (TotalEnergies) et Julien Bernard (Lidl-Trek). Les trois derniers ne seront plus jamais revus. « Je savais que ça allait se dérouler comme ça, on ne pouvait pas rater le bon coup, mais il part sans aucun de nous. C’était une course tactique aujourd’hui et nous avons raté quelques». Et outre la tactique qui faisait défaut, plusieurs coureurs manquaient également à l’appel au sein de la Groupama-FDJ. « Il nous manquait un collectif un peu plus fort. On a des gars malades, quand on manque de bons coureurs comme David Gaudu ou Paul Penhoët, ça fait la différence».

Habituée à dominer le Championnat National, la Groupama-FDJ a subi ce dimanche les travaux de Decathlon AG2R La Mondiale. Et ce soir, Valentin Madouas pensera à Benoît Cosnefroy. « Il était très fort et je pense que sans lui, nous serions devant. C’est aussi grâce à lui que Paul (Lapeira) gagne». D’une manière générale, c’est toute l’équipe savoyarde qui a surperformé ce Championnat. « Quand on a deux ou trois coureurs de Decathlon AG2R La Mondiale autour de nous, on ne peut pas jouer comme on veut, il faut essayer de les surprendre. Mais c’était impossible. On a essayé d’organiser la chasse, mais on avait toujours un Décathlon avec nous pour casser les relais, ils étaient trop forts». C’est donc le plus fort qui a gagné aujourd’hui.

Jeoffro René

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