Val-d’Or accueille favorablement l’ajout de patrouilles à pied | Sécurité et itinérance à Val-d’Or

François Bonnardel a fait cette annonce mardi à l’Assemblée nationale, lors d’une réplique durant la période des questions. Le ministre a dit être en discussion avec la direction de la Sûreté du Québec à Val-d’Or pour répondre à cette demande faite par la Ville dans le but d’améliorer la sécurité au centre-ville.
J’ai déjà eu trois discussions avec l’équipe du ministère et je suis tenu informé de ce qui se discute, précise le maire de Val-d’Or. Nous avons une discussion ouverte et ils veulent faire partie de la solution. La police à pied ou à vélo peut contribuer au sentiment de sécurité. Se faire confirmer qu’ils vont y être est un très bon pas en avant.
Le ministre Bonnardel a également promis trois nouveaux policiers et un nouvel enquêteur à Val-d’Or, en plus de rappeler que quatre élèves-policiers entreront en fonction le 1er juin.
Dans le cas des cadets, cela était déjà présent dans les années passées et la Ville participe à ce programme qui fonctionne très bien, ajoute Céline Brindamour. Pour les trois nouveaux policiers, ils arriveront à l’automne. On aimerait bien avant, mais on comprend qu’il y a des choses à régler pour les transferts.
La situation sous surveillance
Céline Brindamour est consciente qu’il faudra bien plus que des patrouilles à pied pour apaiser le centre-ville.
On l’a dit et on le redira, même avec beaucoup de volonté et de travail collaboratif, ce n’est pas un problème qui va vite disparaître. Il est évident que la situation sera surveillée de plus en plus au jour le jour. Mais même s’il y a un geste ou deux qui nous vient des ministères, ce n’est pas vrai qu’on va s’en contenter
fait-elle remarquer.
» Nous avons fait appel au gouvernement pour obtenir de l’aide et nous continuerons dans cette voie. Nous ne voulons pas que les gens de Val-d’Or se déchirent. Le climat social m’inquiète toujours. Je travaillerai avec toutes les parties prenantes pour être sûr de les rassembler. »
La mairesse de Val-d’Or mentionne qu’elle est également en pourparlers avec l’équipe du ministre des Services sociaux, Lionel Carmant.
D’après ce que j’ai compris de nos discussions, ils vont d’abord laisser la Sécurité publique faire un peu de travail, souligne-t-elle, Nous leur avons présenté un rapport sur la situation et tout ce qui a été fait sur la question de l’itinérance depuis des années. Nous avons convenu de continuer à nous parler pour voir quelles solutions peuvent être trouvées. J’ai aussi parlé du besoin d’un centre de jour. Je ne suis pas un spécialiste du domaine, mais si des gens comme ceux de La Piaule y voient une importance, il faut la prendre au sérieux.
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