Paris SG a remporté une quatrième victoire consécutive en Ligue 1 en remportant à Lyon (3-2) dimanche, à la fin du 23e jour, lors d’une réunion contrôlée par les Parisiens, mais que l’OL aurait pu se renverser dans les moments ultimes.
Grâce à un double d’Achraf Hakimi et à un but d’Ousmane Dembélé, les Parisiens ont résisté au retour du Lyonnais, les buteurs deux fois au cours des 10 dernières minutes du match.
Des dirigeants solides et toujours invaincus dans la ligue, les Parisiens, qui ont également balayé Brest dans la Ligue des champions (7-0) mercredi, le comte treize points devant Marseille (2e), battu samedi à Auxerre (3-0) et seize sur Nice (3e).
Pour sa part, l’Olympique Lyonnais entre en collision avec son plafond de verre: le top 5 de la Ligue 1.
Sixièmement, OL accuse sept longueurs derrière les Niçois, les seuls qu’ils ont pu battre parmi les cinq premiers et tandis que les Azuriens n’en faisaient pas partie à l’époque (4-1, en décembre) et cinq sur la Lille, 4e et barragiste pour la Ligue des champions, le C1 étant l’objectif avoué des Rhodaniens.
Cet horizon semble toujours éloigné pour les hommes de Paulo Fonseca.
Cowboy et chapeau occidental
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Ol Président John Textor avant la réunion contre Paris, Décines-Charpieu, 23 février 2025 / Olivier Chassignole / AFP
La semaine avant le match, les révélations concernant l’invective entre les présidents de Lyon John Textor et Parisien Nasser Al-Khelaïfi, lors d’une réunion à la Ligue de football professionnel sur les droits de la télévision en juillet. Le premier avait alors estimé que le second était un « Tyran » Avant que Qatari ne rétorque l’Américain qu’il était un « Cowboy de nulle part ».
C’est aussi avec un chapeau de cowboy que Textor s’est présenté sur la pelouse lors de l’échauffement des deux équipes et a salué l’un des stands avant qu’une bande-annonce ne soit diffusée sur les géants du stade des écrans avec le thème … The Western.
« Le chapeau était de s’amuser, je ne suis pas vraiment un cow-boy, je ne sais même pas comment monter à cheval. C’était un message drôle pour Nasser, c’est tout »a réagi John Textor après la réunion.
Pour sa part, Al-Khelaïfi était absent du Groupama Stadium. Selon son entourage, tenu à Doha pour le tournoi de tennis ATP, il n’avait jamais eu l’intention de venir.
Sportement et sur une nouvelle pelouse installée cette semaine, la première période a été assez terne entre une formation parisienne ultra dominante avec 75% de possession du ballon (et même jusqu’à 86%) sans faire grand espaces et réduit à fonctionner sur quelques comptoirs.
Hakimi a doublé
Mais la réunion s’est excitée après la mi-temps.
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Le milieu de terrain de Lyon Corentin Tolisso (C) a marqué un but de la tête à la fin du match contre Paris, à Décines-Charpieu, le 23 février 2025 / Olivier Chassignole / AFP
Achraf Hakimi a logiquement ouvert la marque en prenant, seul un centre publié par l’ancien Lyonnais Bradley Barcola, Hoa comme l’année dernière, sur chaque prise de balle (1-0, 53).
À la fin du match, après que Rayan Cherki ait donné de l’espoir à tout un stade en concluant victorieusement un débordement de Georges Mikautadzé (2-1, 83e), Hakimi a effectué un double en convertissant une magnifique action collective initiée par Nuno Mendez et en se relagée par Ramos puis Lee Kang-in (3-1, 85e).
Pendant ce temps, Ousmane Dembele, le Parisien le plus dangereux de la première période, avait porté le score à 2-0 sur une action individuelle (59e), marquant ainsi son 17e but de la saison de championnat. Il a marqué à l’occasion de chacun de ses sept derniers mandats en Ligue 1.
L’international aurait même pu trouver l’ouverture de la première période sans le secours sur sa ligne par Clinton Mata (13e).
Dembélé n’a pas non plus repris une passe de Khvicha Kvaratskhelia après un bon travail de Bradley Barcola (26e).
Pour sa part, Gianluigi Donnarumma a détourné un tir de Saël Kumbedi, sous un angle fermé (29e), puis dans la seconde moitié, s’est interposé sur un bon tir Tessmann (66e) avant un double défilé sur deux tentatives successives de Mikautadze et Ainsley- Maitland-Niles (89e).
Mais dans un temps supplémentaire, lorsque l’affaire semblait scellée, Corentin Tolisso, de la tête, à la réception d’un centre de Maitland-Niles a de nouveau réduit la marque (3-2, 90 + 2e), maintenant jusqu’à la fin de la pression sur PSG.