Vainqueur de l’Eurovision, le chanteur suisse Nemo a dû cacher son drapeau non binaire à l’organisation avant de monter sur scène
Les Suisses ont pris la parole après avoir remporté l’Eurovision ce samedi soir.
Le chanteur Nemo a vécu une folle soirée ce samedi à Malmö, lors du concours Eurovision de la chanson. Salué par le jury et le public, le Suisse remporte haut la main le concours.
Le représentant de la Suisse s’est imposé avec sa chanson « The Code » dans laquelle il affirme son identité de genre. Nemo s’est également présenté sur scène avec un drapeau non binaire, étant le premier candidat à revendiquer un genre non binaire pour participer au concours.
Aujourd’hui, un fan s’est vu retirer son drapeau non binaire parce que c’était « politique » et maintenant Nemo est monté sur scène avec le même drapeau. suis-je si fier d’eux ? pic.twitter.com/JPi7RNuFOu
— margot\ud83c\udde8\ud83c\udded (@CARPEY0URDIEM) 11 mai 2024
Après sa victoire, il s’est exprimé sur le sujet, libérant un peu de confiance avec une allusion aux obstacles qu’il a dû surmonter pour arborer son drapeau sur scène.
« C’est incroyable. J’ai dû cacher mon drapeau de genre non binaire (au début du gala) parce que l’Eurovision m’a dit que je ne pouvais pas l’afficher, mais je l’ai quand même fait », s’est-il réjoui. « J’espère que ce concours tiendra ses promesses et continuera à être un concours de paix et de recherche de paix et d’amour », a-t-il ajouté en soulevant son trophée.
A demandé à Nemo si les fans étaient obligés de lancer leurs drapeaux non binaires.
Ils ont terminé par la déclaration ; « J’ai cassé le code et j’ai cassé le trophée, le trophée peut être réparé… peut-être que le #Eurovision a aussi besoin d’un peu de réparation. » pic.twitter.com/BOGHZZwGcg
-Dan (@vDanDesign) 11 mai 2024
Un trophée qu’il a brisé sur scène après sa prestation finale lors d’une compétition particulièrement mouvementée cette année entre les manifestations anti-israéliennes et l’exclusion du candidat néerlandais quelques heures avant la finale.
« Si mon trophée peut être réparé, je pense que l’Eurovision peut l’être aussi », a conclu Nemo. C’est à la Suisse, qui accueillera le concours l’année prochaine, d’œuvrer en ce sens.