Vaccination obligatoire pour une greffe : la Cour suprême n’entendra pas le plaignant | Corona virus

À moins d’en être exemptés pour des raisons médicales prouvées, en Alberta, les personnes non vaccinées COVID-19 en attente d’une greffe peuvent être disqualifiées pour toute greffe.
Annette Lewis, la patiente qui a exercé le dernier recours possible dans le système judiciaire canadien, estime que cette disqualification viole ses droits et libertés.
En 2018, on lui a diagnostiqué une maladie qui pourrait lui coûter la vie si elle ne recevait pas de greffe d’organe. Deux ans plus tard, elle a été inscrite sur la liste d’attente de greffe.
L’année suivante, en 2021, elle apprend qu’elle doit être vaccinée contre la COVID-19 pour être éligible au programme de transplantation. Elle a refusé de se conformer à cette obligation.
Je devrais avoir le droit de choisir ce que je mets dans mon corps, et on ne peut pas me refuser un traitement vital parce que j’ai choisi de ne pas suivre un traitement expérimental pour une maladie comme le COVID-19
a déclaré Annette Lewis dans un affidavit précédemment soumis au tribunal.
La Cour du Banc du Roi de l’Alberta a statué contre lui, en juillet 2022, et quelques mois plus tard, en novembre, la Cour d’appel a confirmé le jugement de première instance, concluant que l’obligation de vaccination ne violait pas les droits constitutionnels.
L’appel a été rejeté avec dépens en faveur des Services de santé de l’Alberta et de l’hôpital faisant l’objet de la poursuite.
Une grosse déception
Annette Lewis a exprimé sa profonde déception par l’intermédiaire de son avocate, Allison Pejovic, du Justice Center for Constitutional Liberties.
Elle espérait que la justice prévaudrait, pour elle-même et pour les autres dans la même situation.
dit le communiqué de presse de l’organisation.
L’avocat ajoute que le refus de la Cour suprême met fin au cas d’Annette Lewis, mais elle entend toujours tenter de recevoir le don d’organe nécessaire à sa survie.
Annette Lewis considère que son retrait de la liste des greffes prioritaires équivaut à de la négligence. Elle a intenté une poursuite contre les services de santé de l’Alberta, un hôpital et des médecins transplanteurs.
Les noms des médecins, l’organe à transplanter et le lieu du programme de transplantation ne peuvent être divulgués en raison d’une interdiction de publication.
Le Justice Center for Constitutional Liberties affirme qu’Annette Lewis demandera lors de sa première audience devant le tribunal sa réintégration immédiate sur cette liste en attendant un jugement.
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