Nouvelles locales

USA 2024 : Donald Trump insulte Kamala Harris comme une « toxicomane », « trop faible et trop stupide » pour être présidente

Les deux prétendants à la Maison Blanche, au coude à coude à dix jours du scrutin, sont retournés samedi dans les Etats clés où ils tiennent réunions et meetings.


Dans le Michigan, Donald Trump a une nouvelle fois multiplié les attaques tous azimuts contre son rival et s’est assuré d’être le seul rempart contre le supposé déclin de la première puissance mondiale.

« Personne ne la respecte »

« Cette personne ne peut pas être président. Elle est trop faible et trop stupide pour représenter l’Amérique sur la scène internationale.« , a-t-il déclaré dans la ville de Novi dans le Michigan, ajoutant même que c’était « un toxicomane« .

« Pouvez-vous l’imaginer traiter avec le président chinois ou russe ? Personne ne la respecte, personne ne la prend au sérieux», a-t-il ajouté.

Dans cette grande banlieue de Détroit, il a fait monter sur scène les travailleurs de l’industrie automobile et leur a promis de «ramener des emplois» notamment en revenant aux subventions aux véhicules électriques. « En peu de temps, vous aurez plus d’emplois que vous n’en avez jamais eu« .

Michelle Obama « effrayée »

Pour son deuxième meeting de la journée, en Pennsylvanie, l’un des sept Etats les plus incertains et contestés qui décideront de l’élection, il a encore accusé Kamala Harris de vouloir mettre fin à la fracturation hydraulique – ce qu’elle réfute. Cette méthode controversée d’extraction du gaz représente des milliers d’emplois dans la région.

« Nous allons nous fracturer, nous fracturer et nous fracturer encore», a-t-il lancé, au milieu d’un discours sans propositions concrètes mais où il a promis «un nouvel âge d’or » et « réparer» le pays en «chute libre« , « cassé» par sa rivale démocrate et vice-présidente de Joe Biden.

Michelle Obama l’a exprimée «vraie peur» de voir Donald Trump reprendre la Maison Blanche lors d’un meeting aux côtés de la démocrate Kamala Harris qui serait une «président extraordinaire» mais n’a pas réussi à creuser l’écart dans les sondages avec le Républicain.

« Nous ne pouvons pas rester les bras croisés à nous plaindre »

« Tous mes espoirs pour Kamala s’accompagnent aussi d’une peur réelle, la peur pour notre pays, la peur pour nos enfants, la peur de ce qui nous attend si nous oublions les enjeux de cette élection.», a lancé Michelle Obama dans un discours enflammé et résolument féministe après une entrée triomphale.

L’ancienne Première dame, l’une des personnalités préférées des Américains, qui faisait son grand retour en campagne, n’a pas hésité à exprimer ses frustrations : «c’est trop serré à mon goût« .

« Si nous voulons aider ce pays à tourner la page de la politique de haine et de division, nous ne pouvons pas rester les bras croisés à nous plaindre.», a-t-elle ajouté.

La présence de Michelle Obama a couronné une semaine où Kamala Harris s’est appuyée sur une flopée de célébrités : Lizzo et Usher le week-end dernier, Bruce Springsteen et Barack Obama jeudi, Beyoncé vendredi pour une réunion axée sur le droit à l’avortement.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
Bouton retour en haut de la page