US Open : l’adversaire de Gabriel Diallo n’a pas trouvé ce match drôle

NEW YORK | Lorsque la dernière balle de son match contre Gabriel Diallo a été jouée et que la victoire était dans le sac, Tommy Paul a levé les yeux au ciel. Avec soulagement, l’Américain a expliqué aux journalistes après coup. « J’étais content que ce soit fini », a déclaré le 14^et Tête de série de l’US Open.

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« Ce n’est pas le genre de jeu qui est amusant à jouer », a déclaré Paul. « Mais c’est le genre de jeu qui me fait me sentir mieux que si j’avais joué parfaitement. Ce soir (samedi), je serai plus heureux que si j’avais joué parfaitement. »

Tommy Paul était en effet loin d’avoir été impeccable sur le Louis Armstrong, malgré des conditions qu’il jugeait « parfaites ». « Il n’y avait pas de vent, pas de soleil, je jouais devant un stade plein », a-t-il raconté.

Et même si une partie de la faute lui incombe, le joueur de 27 ans a également félicité son adversaire, qu’il affrontait pour la première fois.

« Il a bien joué mon service et cela m’a mis mal à l’aise », a-t-il déclaré. « Sur son coup droit, il frappait toujours l’extérieur de la balle, donc elle s’éloignait de moi. Et sur son revers, il frappait de belles balles plates. Il frappait des balles opposées des deux côtés. C’était difficile. »

« Courage »

Les traditionnelles félicitations au filet furent également chaleureuses. Joueur en forme depuis deux ans, Paul souffla quelques mots à l’oreille de Diallo. Car s’il n’avait encore jamais affronté les 143^et joueur mondial avant samedi après-midi, l’Américain semblait bien conscient de la manière dont il avait joué ces derniers jours à New York.

« Il m’a félicité pour les deux dernières semaines et m’a souhaité du courage pour la suite du tournoi, a déclaré le Montréalais. Et je l’ai félicité pour le match et je lui ai souhaité du courage pour la suite du tournoi. »

Paul aura sans doute besoin de courage lundi, car l’adversaire qu’il affrontera désormais en huitièmes de finale ne sera autre que le numéro 1 mondial, l’Italien Jannik Sinner.