Ursula von der Leyen reprise la main dans le sac du clientélisme au pire moment – Libération
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Ursula von der Leyen reprise la main dans le sac du clientélisme au pire moment – Libération

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Déjà critiquée cet été, après avoir offert à une Américaine un poste économique clé dans l’Union, la présidente de la Commission européenne a réitéré, en janvier, en nommant comme conseiller l’eurodéputé de son parti Markus Pieper – qui, lundi, a démis de ses fonctions. Encore une chose pour l’Allemande, qui ne se soucie pas des règles de placement de ses amis.

Un bon politicien apprend de ses erreurs et se méfie de l’orgueil que procure le pouvoir. Ursula von der Leyen confirme qu’elle n’est décidément pas de cette trempe : alors que la présidente de la Commission européenne fait campagne pour être reconduite, en juin, pour cinq ans, elle vient de recevoir une gifle magistrale infligée par une large majorité de députés européens et plusieurs poids lourds de son collège ce qui, a priori, le fragilise au pire moment. Mais comme elle n’a pas de comptes à rendre à l’opinion publique, elle peut espérer que les échos de ce scandale seront étouffés par l’épaisseur de la bulle bruxelloise.

L’affaire est pourtant grave, puisqu’elle relève d’un mélange de copinage, de prévarication et de copinage. Le 31 janvier, Ursula von der Leyen a décidé de transformer le poste jusqu’ici honoraire de « représentant de l’UE pour les petites et moyennes entreprises » en un poste bien rémunéré – plus de 20 000 euros par mois pour un contrat de quatre ans. ans renouvelables pour deux ans – et de placer l’Allemand Markus Pieper, député européen depuis vingt ans, afin de se rendre au service de son

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