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Union européenne ou Europe ?

L’Union européenne n’est pas l’Europe

L’Europe n’est rien d’autre qu’un « continent », une entité géographique, s’étendant de l’Atlantique à l’Oural et dans laquelle, au fil des siècles, se sont forgées des Nations. Il existe à ce jour 46 États souverains (héritiers en partie de la civilisation gréco-romaine et berceau de la civilisation occidentale). Six autres pays se trouvent en partie en Europe et en partie en Asie. Ils se sont créés soit en rassemblant des populations hétérogènes, soit en les morcelant. Tous ces États souverains sont membres du Conseil de l’Europe. Un potentiel pour l’UE qui prévoit de passer de 27 à 37 pays, en intégrant l’Ukraine et la Géorgie.

L’Union européenne n’est pas l’Europe et l’Europe n’est pas une nation ! L’UE est une mosaïque de personnes de religions, de langues (43 dont les dialectes acceptés à Bruxelles), de cultures et d’histoires différentes. Les 27 États sont liés entre eux par des obligations de respect des traités. Mais n’oubliez pas que seuls 19 d’entre eux font partie de la « zone euro » ! Certains d’entre eux, les moins fortunés, espèrent peut-être une communauté de destins plus civilisationnels.

L’UE profite des crises pour consolider son pouvoir et son influence

Le 29 mai 2005, la France se prononce par référendum et refuse le traité établissant une Constitution pour l’Europe (Traité de Rome II), tout comme les Pays-Bas. Mais un nouveau traité (de Lisbonne) sera préparé et adopté en coulisses. Ignorant volontairement le vote des électeurs français, il fut définitivement adopté le 19 décembre 2007. Cette crise fondamentale sera à l’origine de toutes les divisions et de la situation politique actuelle. Depuis près de 20 ans, elle a toujours été évoquée mais jamais prise en compte.

Le Brexit, la pandémie de Covid, la guerre en Ukraine et la lutte d’Israël pour sa survie et l’immigration complètent le tableau. Après le départ du Royaume-Uni, la rivalité franco-allemande a continué son chemin, sous l’influence et le contrôle des États-Unis, via l’OTAN entre autres. Cela se confirme dans le conflit avec la Russie, à travers la guerre en Ukraine. Pour les États-Unis, en année électorale, la tension avec la Chine, leur implication permanente sont présentes en Europe, au Moyen-Orient et en Chine, sans oublier ailleurs.

Bien sûr, il faut parler d’immigration. L’Union européenne et certains pays subissent plus que d’autres les effets négatifs d’une crise migratoire souvent incontrôlable. Elle continue de croître face à un déclin démographique européen qui freine les décisions. Les problèmes liés à la crise migratoire de l’UE sont primordiaux pour l’avenir. Il est incohérent de l’ignorer ou de décider de s’en affranchir. Il appartient à chaque pays d’exprimer sa propre perception et d’assumer la responsabilité des problèmes provoqués par l’immigration mondiale et multicontinentale.

C’est Aldous Huxley en 1956 dans son livre «  Le retour au meilleur des mondes » qui a dit ça « Les armes, la dette universelle et l’obsolescence programmée sont les trois piliers de la prospérité occidentale. Si la guerre, le gaspillage et les usuriers sont abolis, vous vous effondrerez. » Nos alliés américains n’ont pas changé…


Eleon Lass

Eleanor - 28 years I have 5 years experience in journalism, and I care about news, celebrity news, technical news, as well as fashion, and was published in many international electronic magazines, and I live in Paris - France, and you can write to me: eleanor@newstoday.fr
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