♦ Une vraie douleur ***
par Jesse Eisenberg
Film américain, 1h30 du matin
Deux cousins que la vie se trouvent à l’écart se trouvent à l’occasion d’un voyage en Pologne sur les traces de leur grand-mère Dory, récemment décédé. David (Jesse Eisenberg), Eternal Anxieux, mène une vie à New York avec un travail stable en marketing numérique, une femme charmante et un petit garçon. Benji (Kieran Culkin) est un marginal qui vit encore dans sa mère, qui charme ses interlocuteurs autant qu’il les agace et masque mal sa fragilité psychologique.
Jesse Eisenberg joue avec malveillance l’absurdité de la « tournée de l’Holocauste », où les touristes américains trouvent le confort de grands hôtels et de bons restaurants après avoir visité la souffrance de leur famille. Son duo avec Kieran Culkin, décerné avec un Golden Globe du meilleur acteur dans un rôle de soutien et une nomination aux Oscars, fonctionne parfaitement bien.
»Lire la revue: « Une vraie douleur », un voyage aux racines du traumatisme
♦ Bicycle! ***
par Mathias Mlekuz
Film français, 1 h 29
« » S’il y a une possibilité de trouver votrei, le seul espoir est dans la mort, pas dans la vie. C’est ce que Mathias Mlekuz pense au début du voyage qu’il entreprend sur les traces de son fils. En 2018, vous êtes allé au vélo de La Rochelle à Istanbul. De cette expérience, il a dessiné un livre, qui servira de guide de voyage à son père ainsi qu’à l’ami qui l’accompagne dans cette aventure, l’acteur Philippe Rebbot. Une traversée d’autant plus écrasante depuis que vous avez terminé ses jours en 2022.
Le film sonne extraordinairement juste par les émotions qui traversent Mathias Mlekuz et Philippe Rebbot, leurs échanges sur vos, impossibles de deuil, amitié, vie qui continue Cahin-Caha. Malgré la mélancolie, l’humour et la vitalité de ce tandem extrêmement attachant, même dans ses arguments, les larmes de larmes de tristesse et de rires.
»Lire la revue: « Vélo! » », Le voyage d’un père de deuil
♦ Yokai – le monde des esprits **
d’Eric Khoo
Film franco-japonais, 1 h 43
Au Japon, le terme yokai est utilisé pour désigner un phénomène surnaturel inexplicable ou, plus littéralement, un « spectre ». C’est exactement ce que Claire (Catherine Deneuve) incarne ce joli film signé par le Singapourien Eric Khoo. Claire, une chanteuse pop avec une gloire passée, a eu la mauvaise idée de mourir brutalement après un dernier récital dans l’archipel où elle est adulée. Heureusement, elle trouvera un guide en la personne de Yuzo, son plus grand fan, décédé aussi avant d’avoir pu assister à son concert. Dans les deux, ils guideront les étapes de Hayato, le fils de Yuzo, un jeune homme dériver, et l’aideront à trouver un goût pour la vie en reconnectant les fils de son passé.
Après La saveur des ramen, Avec un goût légèrement fade, le réalisateur singapourien Eric Khoo réussit, par le comptage de sa mise en scène et la délicatesse de son sujet, pour nous lancer avec ses fantômes dans une sorte de road trip sentimental à travers le Japon, qui nous mènera de Tokyo à Tokyo à Tokyo at Une station balnéaire sur la côte, Surfers Paradise.
»Lire la revue: « Yokai », Catherine Deneuve et la traversée des esprits
♦ Bonjour l’asile **
De Judith Davis
Film français, 1 h 49
Judith Davis incarne Jeanne, jeune associative urbaine et militante de Montreuil, qui part pour trouver pendant quelques jours son amie Elisa (Claire Dumas). Elle est partie pour s’installer à la campagne avec le mari et les enfants, pour vivre en accord avec ses condamnations écologiques. Mais à la campagne comme dans la ville, Elisa soutient toute la charge mentale de la maison et n’a pas de minute à consacrer à son amie.
Hors, Jeanne se rend à une troisième place voisine, installée dans un vieil manoir, demandant « l’asile ». Pour sa part Amaury, un promoteur immobilier, veut transformer l’endroit en un hôtel de luxe. Judith Davis dirige le récit de notation et craque avec une grande humour nos névroses contemporaines, se moquant à la fois du style de vie des néoruraux et de ceux qui continuent de concrouver sans complexe sous le prétexte de vivre une expérience « en harmonie avec la nature ».
»Lire la revue: « Hello Asylum », un remède pour la folie du monde
♦ La vie devant moi **
De Niels Tavernier
Film français, 1 h 33
La courte rumeur de l’arrestation imminente de tous les Juifs étrangers de Paris. Lorsque le matin du 16 juillet 1942, la police française est arrivée dans son immeuble, la famille Zylberstejn a réussi à se cacher dans un appartement voisin et à échapper étroitement à cette première phase du Roundup. Un couple, rose et désiré Dinnceau, puis leur confère une pièce de bien sous les toits.
La vie devant moi est tiré du témoignage de Tauba Birenbaum, née zylberstejn, recueilli par la fondation créée en 1994 Steven Spielberg, survivants de la Shoah Visual History Foundation. 52 000 comptes autobiographiques ont été filmés dans 56 pays. Celui de Tauba a servi de cadre dans le scénario de Nils Tavernier et Guy Birenbaum, son fils. Un extrait ouvre le film. Cette caméra fermée oppressive est judicieusement entrecoupée d’images d’archives qui mettent en lumière l’évolution de la guerre et le sort des Juifs.
»Lire la revue: « La vie devant moi »: la vraie histoire d’une famille cachée pendant l’occupation
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• Non ! * Pourquoi pas ** bon film *** Très bon film **** Masterpiece
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