Une voiture heurte violemment une maison à Mazingarbe : deux blessés et une famille sous le choc
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Une voiture heurte violemment une maison à Mazingarbe : deux blessés et une famille sous le choc

Une voiture heurte violemment une maison à Mazingarbe : deux blessés et une famille sous le choc

Lorsqu’il entend un grand « boum » vers un peu plus de deux heures du matin, Frédéric sursaute avant de s’élancer dans les escaliers, suivi de près par Vanessa, sa compagne.  » Je n’ai pas vu qu’il manquait un morceau de l’escalier, j’ai dû m’accrocher à la rampe pour éviter de tomber. » Il est effectivement difficile d’imaginer le chaos qui règne au rez-de-chaussée. Une voiture s’est écrasée au-dessus de la leur et a défoncé la façade, emportant la porte d’entrée et une partie de la porte du garage. Dans l’habitacle, deux jeunes sont inconscients. Les secours sont alertés. Il leur faudra plusieurs heures pour secourir les blessés et sécuriser la maison.

La voiture en question est montée par-dessus celle de Vanessa et Frédéric avant de s’écraser sur la façade. (photo de reproduction)

Un adolescent transporté au CHR de Lille

Un garçon de 15 ans, grièvement blessé, a été transporté à l’hôpital de Lille pour y recevoir des soins médicaux. Un homme de 18 ans est amené, accompagné de médecins urgentistes, au centre hospitalier de Lens. Outre les SMUR de Lens et Béthune, pas moins de 25 pompiers de Nœux-les-Mines, Bully-les-Mines, Béthune, Marquion et Lillers sont sur place. Parmi eux, l’unité de sauvetage et de recherche (USAR). Cette équipe, formée aux actions de secours dans le cadre des risques bâtiment, devait accompagner la maison.

La maison est vidé.
La maison est vidé.

Soucieux de protéger leurs garçons, âgés de 9 et 17 ans, les parents ont fait appel à des proches qui les ont accueillis au petit matin. Ils préfèrent rester là où les secours sont partis, car leur maison est désormais ouverte aux quatre vents. Vers 8 heures du matin, une société de sécurité vient prendre le relais.


Pas la première fois

Un ami de la famille s’arrête, inquiet : « Ce qui s’est passé? » lui dit Vanessa. Les larmes coulent sur ses joues.  » Je n’avais pas encore pleuré depuis que c’était arrivé. Je pense que je ne m’en rends pas compte. Nous vivons ici depuis dix-sept ans et ce n’est pas la première fois que nous sommes victimes d’accidents. Nous avons déjà eu deux voitures heurtées et un pilastre brisé, mais cela n’avait jamais été aussi grave. » Elle finit à peine sa phrase qu’une voiture redémarre au stop, avec fracas.  » Et pourtant, il n’a pas seulement franchi un cap… », dit-elle désillusionnée.

Dans le jardin de la maison voisine, traces d’un précédent accident.

Le réveil de son téléphone sonne.  » Ah oui, je l’avais mis car nous devions partir ce matin avec les enfants fêter Halloween à Dennlys Park… A la place, nous avons pris une échelle pour aller dans les chambres et nous avons regroupé quelques vêtements dans des sacs-poubelle. Nous allons être transférés à l’hôtel. Nous ne savons pas quand nous pourrons rentrer, on nous a déjà dit que les travaux prendraient du temps. »

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