A Montgeron, dans l’Essonne, une école primaire a été saccagée par des vandales.
Un ouvrier d’entretien a constaté les dégâts à son arrivée tôt le matin du lundi 5 août.
La piste des jeunes adolescents est privilégiée.
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Le journal de 20h
Depuis deux jours, les agents de la ville de Montgeron (Essonne) tentent d’effacer les traces du saccage. Matériel scolaire éparpillé, ordinateur cassé, vitre brisée… C’est l’état dans lequel ils ont découvert une salle de classe d’école primaire ce lundi matin, en plein été. C’est l’action de vandales qui ont fait irruption dans l’établissement le week-end dernier. « Toutes ces projections de peinture sur les murs, c’est une vision d’apocalypse ce lundi matin, quand nous sommes arrivés »témoigne Françoise Nicolas, adjointe au maire dans la vidéo ci-dessus.
Nous avons des devis en cours, ce sera dans les dizaines de milliers d’euros.
Nous avons des devis en cours, ce sera dans les dizaines de milliers d’euros.
Françoise Nicolas, adjointe au maire de Montgeron
Dans le couloir, certains murs ont été tagués de messages violents visant le personnel enseignant. Mais ce n’est pas là le plus gros des dégâts. « Ils ont bouché les canalisations des toilettes. Ensuite, ils ont laissé l’eau s’infiltrer et elle s’est infiltrée dans le faux plafond en dessous. »le maire adjoint explique plus en détail.
Résultat : il s’est presque entièrement effondré sous le poids de l’eau. Et ils ont moins d’un mois pour tout réparer. « Nous sommes encore assez contraints par le temps pour le moment, car il faut que tout soit prêt pour la rentrée. Cela va coûter de l’argent. Nous avons des devis en cours, ce sera des dizaines de milliers d’euros, c’est sûr. »poursuit Françoise Nicolas.
La femme de Sebastian enseigne dans cette classe depuis douze ans. Il est venu voir les dégâts à sa place. « Elle essaie de se détacher. Mais à chaque fois que nous en parlons ou que quelqu’un lui pose la question, c’est évidemment très douloureux. »il dit.
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Les images circulent sur les réseaux sociaux. Pour les parents, les tags ressemblent à des écrits d’adolescents. « Je suppose qu’ils ont dû le faire en groupe pour s’amuser gratuitement », dit un père. « C’est une honte pour les enfants. C’est une honte pour la ville, pour l’école. Ce genre de choses ne devrait pas arriver. »ajoute un autre.
Une enquête a été ouverte. La police scientifique a procédé à des prélèvements, mais aucun suspect n’a pour l’instant été arrêté.