« Une vie de mort-vivant » : son bébé enfermé dans un tiroir pendant 3 ans, une mère condamnée à 7 ans de prison
Une mère a été condamnée à 7 ans de prison pour avoir enfermé son bébé dans un tiroir pendant les 3 premières années de sa vie. Découvert par hasard, l’enfant, qui ne connaît même pas son nom, présente des maladies et des malformations dues au manque de soins et de nourriture. L’Angleterre est sous le choc après le procès qui s’est déroulé mardi près de Liverpool.
Une mère qui a gardé sa petite fille cachée dans un tiroir pendant les trois premières années de sa vie a été condamnée à sept ans et six mois de prison pour « négligence extrême ». L’enfant, qui, selon les procureurs, n’avait « jamais connu la lumière du jour ni l’air frais », n’a été découverte que lorsqu’un visiteur de la maison familiale du Cheshire l’a entendue pleurer.
Les parents et le compagnon n’ont jamais rien su
Le juge a déclaré que l’accusé avait « privé cette petite fille de tout amour, affection, attention, interaction avec les autres, d’une alimentation appropriée et des soins médicaux indispensables. Une petite fille intelligente qui reprend peut-être lentement vie, après un mort-vivant existence », a-t-il ajouté. Le tribunal a indiqué que la mère avait réussi non seulement à cacher l’existence du bébé à ses frères et sœurs en l’enfermant dans le tiroir de son lit boxspring, mais aussi à son compagnon, malgré sa présence régulière. au domicile familial. a souligné que l’enfant ne connaissait pas son propre nom et qu’elle avait passé la plupart des trois premières années de sa vie livrée à elle-même et sans nourriture suffisante.
Le corps d’un bébé de 7 mois
Le tribunal a également précisé que la petite fille souffrait de malnutrition sévère, au point de ressembler à un bébé de sept mois et non à un enfant de trois ans, et qu’elle n’avait reçu que du Weetabix mélangé à du lait et administré à l’aide d’un seringue. L’enfant a été retrouvée avec des cheveux emmêlés, des malformations, des éruptions cutanées et diverses maladies pour lesquelles elle n’a jamais reçu de traitement. Son calvaire a pris fin lorsqu’un visiteur de la maison a entendu du bruit à l’étage et l’a trouvée sur le lit. Une assistante sociale a été appelée à la maison après la découverte et a décrit « une horreur absolue » face à ce qu’elle a vu en entrant dans la chambre.
« Rien de pire vu en 46 ans »
Lorsque cette dernière a interrogé la mère présumée et lui a demandé : « C’est ici que vous la gardez ? La mère a répondu d’un ton neutre : « Oui, dans le tiroir. » « J’ai été choqué que la mère ne montre aucune émotion », a déclaré l’employé des services sociaux aux magistrats. Le tribunal a été informé des graves problèmes de développement dont souffre l’enfant, qui est désormais placée dans une famille d’accueil en raison de la négligence dont elle a été victime.
Lors d’un entretien avec la police, la mère a déclaré qu’elle ne savait pas qu’elle était enceinte et qu’elle avait « vraiment peur » lorsqu’elle a accouché. À ses yeux, le bébé « ne faisait pas partie de la famille ». « Je ne me souviens pas d’une affaire aussi grave en 46 ans », a soupiré le juge, avant de condamner l’indigne mère à 7 ans de prison.
Cette triste histoire fait écho au cas de la petite Séréna, un bébé resté 23 mois dans le coffre d’une voiture dans le garage d’une famille en Dordogne, jusqu’à sa découverte en 2013. À l’issue d’un procès retentissant, elle a été condamnée en appel à 5 années de prison.
