Ligue 1 (28e journée). Stade Brestois – Metz : 4-3
« Ce n’est pas l’image qu’on aime montrer, ça ne nous ressemble pas », a réagi Pierre Lees-Melou, le visage fermé, invoquant « peut-être un excès de confiance, d’aisance » pour expliquer leur fin de rencontre. «On a baissé l’intensité, on a voulu jouer un peu trop le ballon, moi en premier», raconte son capitaine Brendan Chardonnet, pas réconforté par son premier but de la saison.
Avant de voir Metz revenir au but et trembler durant les dix dernières minutes, les Brestois avaient pourtant outrageusement dominé des Lorrains alors en détresse. Vite menés, ils ont utilisé leur force collective pour égaliser immédiatement, avant de prendre leurs distances grâce à des réalisations de Doumbia, Mounié et Satriano, qui ont tous validé les choix d’Éric Roy. A 4-1, le public se voyait déjà « en Coupe d’Europe », et les joueurs, eux, sous la douche. Un peu trop tôt. Si elle reste sans conséquence, cette petite frayeur a laissé place à un sentiment de « déception » dans le vestiaire, comme l’a confié Bruno Grougi.
« D’ailleurs, il n’y a pas eu de cri de guerre, ce qui est rare chez nous », a poursuivi l’entraîneur adjoint. Une preuve supplémentaire, selon lui, de « l’ambition des gars », des « exigences qu’ils se fixent ». Et cela en dit long sur leurs nouvelles ambitions…