une véritable icône de droite mais difficile à reconquérir – Libération
Politique
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L’acteur, admirateur de De Gaulle, a entretenu une longue amitié avec Jean-Marie Le Pen, rencontré en Indochine. Mais il a préféré apporter son soutien politique à Giscard ou à Sarkozy, tout en ayant une position ambiguë à l’égard du camp frontiste.
Alain Delon était un peu la quintessence du type de droite de la vieille école, le dernier samouraï de la France d’autrefois, l’anti-woke par excellence : libre, machiste, sauvage, farouchement individualiste et quelque peu dérangeant pour l’ordre bourgeois, mais « Patriote avant tout. » Un pur fantasme pour tous les réactionnaires de l’Hexagone, leur Clint Eastwood à eux. Précurseur effronté de « l’union de la droite » aussi, admirateur de toujours du général de Gaulle et ami de cinquante ans de Jean-Marie Le Pen. Marine Le Pen ne s’y trompait pas : la cheffe du Rassemblement national fut l’une des premières à réagir à la disparition de « la légende » ce dimanche 18 août, sur le thème « C’est un petit bout de la France que nous aimons qui part avec lui. » Alain Delon ne l’aimait pourtant pas, lui pardonnant difficilement d’avoir éjecté son père du parti d’extrême droite qu’il avait fondé. Sans surprise, le toujours leader du parti Les Républicains, Eric Ciotti, désormais allié au RN, n’était pas en reste, saluant dans le même esprit « le Français avec un grand H », Ce « patriote sincère » OMS « a toujours défendu une certaine idée de la France. » Et les hommages ont