Ce mercredi 14 août, le président de l’Organisation mondiale de la santé convoquera une comité d’urgence exceptionnel. Objectif : Déterminer si l’épidémie actuelle de variole du singe constitue ou non une «urgence de santé publique de portée internationale« .
https://twitter.com/DrTedros/status/1822253412966182965?ref_src=twsrc%5Etfw
L’annonce, faite le samedi 10 août dernier, vise à régler définitivement la situation. L’épidémie de MPOX pourrait ainsi être estampillée du niveau d’alerte sanitaire le plus élevédétaille un message publié sur X par Tedros Ghebreyesus, le directeur général de l’OMS : «Le Comité me fera part de son avis sur la question de savoir si l’épidémie constitue une urgence de santé publique de portée internationale. Il me conseillera sur des recommandations provisoires visant à mieux prévenir et réduire la propagation de la maladie et à gérer la réponse de santé publique mondiale.« .
Seul le directeur général de l’OMS peut décider de déclarer ou non une urgence de santé publique de portée internationale, sur avis du Comité d’urgence. L’agence sanitaire de l’Union africaine, Africa CDC, avait annoncé qu’elle envisageait de le faire. « probablement » de déclarer la semaine prochaine «une urgence de santé publique« face à l’épidémie.
Apparu dans les années 1950 chez le singe, puis dans les années 1970 chez l’homme avec le premier cas de transmission animal-homme, le monkeypox, également appelé monkeypox ou mpox, se caractérise par «éruptions cutanées, qui commencent souvent sur le visage et peuvent se propager à d’autres parties du corps, notamment la paume des mains, la plante des pieds et les organes génitaux« , explique la Direction générale de la santé (DGS) dans une note adressée aux soignants en mai 2022. Elle se transmet par contact direct avec des animaux infectés, mais aussi via la contact avec des fluides corporels, lésions cutanéesou des surfaces contaminées.
En 2022, le monkeypox avait connu une première épidémie mondiale, portée par le sous-type clade 2 dans une centaine de pays, principalement en Afrique. L’OMS avait alors décrété l’alerte maximale en juillet 2022, puis l’avait levée moins d’un an plus tard, en mai 2023. L’épidémie avait fait environ 140 décès sur 90 000 cas recensés.
Cette nouvelle souche du virus, détectée en République démocratique du Congo en septembre 2023 et appelée clade 1b, augmente à nouveau le risque de propagation à grande échelle, avec symptômes plus graves que les mutations précédentes, et environ 511 décès pour 14 000 cas signalés.
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